EquipInnovCaen2022

Acquisition d’équipements scientifiques de haute technologie pour ses unités de recherche et ses plateaux techniques

Dans le cadre de la stratégie de recherche de l’université de Caen Normandie, l’opération, intitulée “EquipInnovCaen2022” pour l’établissement, porte sur l’acquisition d’équipements scientifiques de haute technologie pour ses unités de recherches et ses plateaux techniques. Ces équipements constituent des maillons majeurs du développement des laboratoires en Normandie et devraient permettre de développer de nouvelles méthodes et/ou protocoles qui répondent aux besoins socio-économiques du territoire.

Le projet EquipInnovCaen2022 est financé par des fonds FEDER dans le cadre du programme opérationnel FEDER/FSE 2014-2020. Il est constitué de six sous-projets :

RNASeq, responsables scientifiques Denis VIVIEN / Luce DAUPHINOT, PhInD, 1 577 299,00€
La plateforme InnovaSeq s’inscrit dans le prolongement de la plateforme InnovaBio afin d’exploiter les bio-collections disponibles qui permettent l’identification de biomarqueurs diagnostics et pronostics des maladies cardiovasculaires, neurologiques, psychiatriques et des cancers à partir des ressources biologiques collectées et stockées par le Centre de Recherche Biologique, installé au CHU de Caen.

InnovafUS, responsable scientifique Benoît HAELEWYN, CYCERON, 621 000,00€
Le projet porte sur la remise en place à Caen de modèles d’études précliniques chez les grands animaux en particulier dans le développement de nouveaux médicaments pour la prise en charge des AVC et pour lesquels aucun traitement n’existe à ce jour hormis la recanalisation qui ne concerne que 5 à 10% des patients.

PRISMM-V2.0, responsable scientifique Raphaël DELEPEE, ANTICIPE, 600 000,00€
Le projet vise à l’acquisition d’un spectromètre de masse ultra-sensible de type triple quadripôle qui complètera l’offre actuelle proposée sur notre premier appareil. Ce nouvel appareil permettra de changer de gamme de sensibilité par rapport au modèle actuel, qui constituera un gain de sensibilité d’un facteur 100 concernant nos applications actuelles. Ces niveaux de sensibilité permettront d’atteindre les performances des laboratoires leaders mondiaux en biométrologie. Cette acquisition doublera la capacité d’analyse de la plateforme PRISMM.

PLATONUS-ONE, responsable scientifique Laurent POULAIN, ANTICIPE, 1 343 046,00€
Le projet vise à l’acquisition d’équipements qui répondent aux objectifs stratégiques de la plateforme US PLATON à savoir : la mise en place de méthodologies ou technologies performantes pour répondre aux sollicitations des utilisateurs ;  Augmenter le niveau de service proposé par les plateformes ; Standardiser les procédures ; Permettre une prise en charge à haut débit des analyses demandées ; Faire de l’US PLATON et ses plateformes une référence Nationale dans les domaines concernés.

BIOPCA, responsable scientifique Joël BREARD, ABTE, 1 080 000,00€
L’objectif du projet est de définir le procédé de fabrication du PHA via un nouveau bioréacteur instrumenté. Il s’agit également d’identifier les sources locales de biomasse disponibles et les procédés d’élaboration du PHA. Le but est de mettre en place, au sein de la filière de la biomasse normande, une unité expérimentale de production de mcl-PHA afin de répondre à la rareté de cette matière première qui n’est pas encore disponible industriellement.

RMN600, Thierry LEQUEUX, LCMT, 1 085 000,00€
Le projet vise à l’acquisition d’un spectromètre RMN à haut champ de dernière génération équipé d’une sonde polyvalente triple canaux X/19F/1H à très hautes sensibilités en détection, d’un aimant supraconducteur sécurisé à faible consommation en azote et hélium, d’un passeur d’échantillons 60 positions et d’une unité de refroidissement permettant l’accès à une large gamme de température. Le champ magnétique intense et la sonde permettront d’analyser toutes sortes de molécules et macromolécules organiques. La très haute sensibilité de l’aimant couplée à cette sonde triple de haute spécificité facilitera l’accès à des analyses de composés à des seuils de détection très bas que nous ne pouvons pas réaliser à ce jour, et ce pour une large gamme de température (-40 à 150°C). L’étude de ces composés a notamment un intérêt dans le domaine de la santé et des matériaux.