Mon parcours
Originaire de Normandie, j’ai parcouru quelques régions en commençant par la Somme lors du suivi de classes préparatoires Biologie, Chimie, Physique et Science de la Terre (BCPST) sur Amiens. J’ai ensuite forgé un parcours orienté écologie et recherche en région parisienne au travers d’un cursus ingénieur dans l’école AgroParisTech. J’ai alors réalisé un stage de 3 mois en Norvège à Oslo en écologie des rivières urbaines dans l’institut norvégien de la recherche aquatique (Norsk Institutt for Vannforskning, NIVA). Lors de ma troisième année d’ingénieur, j’ai suivi un double cursus en intégrant le Master 2 Biodiversité Écologie et Évolution proposé par l’Université Paris-Saclay ce qui m’a valu d’obtenir le double diplôme Master-Ingénieur en écologie. Enfin, j’ai réalisé mon stage de fin d’études de 6 mois au laboratoire ECODIV de l’Université de Rouen spécialisé dans l’étude du fonctionnement de l’interface sol végétation. L’objectif était d’étudier l’impact de la faune du sol (e.g. lombric, microarthropodes) sur la qualité des exsudats racinaires (excrétions organiques des racines).
Mon sujet de recherche
Mon sujet de thèse s’intitule : « Les communautés microbiennes : un nouvel indicateur des services écosystémiques rendus par les filières agro-alimentaires ? Définition et évaluation d’indices liés aux services de production de fromages AOP ». Il s’insère dans le projet cAnOPee en s’intéressant aux indicateurs microbiologiques de la filière fromagère AOP de Normandie caractérisant les services écosystémiques (services rendus par l’environnement aux sociétés humaines). Une première partie s’intéresse à la caractérisation des communautés microbiennes des fermes AOP fromage allant du pis de la vache au fromage en passant par le lait. La seconde partie a pour objectif d’utiliser les fonctions des communautés microbiennes comme indicateurs des services de production (qualité sensorielle et sanitaire). La dernière partie s’intéresse ensuite à utiliser ces mêmes fonctions ainsi que des indicateurs de diversité microbienne (Richesse spécifique, Shannon etc.) et les relier à d’autres fonctions ou services tels que la diversité végétale des pâtures ou le stockage du carbone pour la description de nouveaux bouquets de services.
Raisons qui m’ont motivé à rejoindre le projet
Étant écologue d’origine, j’ai été fortement intéressé par ce projet car il s’insère dans la logique de production à moindre coût environnemental de l’axe de recherche « Transition écologique et environnementale ». De plus, mon projet s’intéresse, au travers des microorganismes, à développer des méthodes simples de caractérisations des services écosystémiques. Ceci devrait rendre les services plus facilement et systématiquement identifiables et donc potentiellement augmenter leur poids dans les arbres de décision surtout s’ils impactent la production d’un produit de terroir.