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Fauches tardives et fleurs mellifères pour favoriser la biodiversité

Fière de ses 250 000 m² d’espaces verts, l’université s’est engagée à respecter la biodiversité sur ses campus, et met en place des actions pour favoriser le développement de la faune et la flore. Les plus observateurs d’entre vous ont remarqué que deux zones de fauches tardives sur le Campus 1 ont été transformées. Dans quel but ?

Une expérimentation en cours sur les campus 1 et 5

Mises en place depuis 15 ans maintenant, les zones de fauches tardives ont un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité présente sur nos campus. Toutefois, cette préservation passe également par quelques expérimentations ayant pour but de mieux comprendre les écosystèmes et d’adapter le paysage en fonction des besoins.

Deux zones de fauches tardives sur le campus 1, ainsi qu’une parcelle d’espace vert sur le campus 5, ont donc été transformées récemment afin d’expérimenter la plantation de fleurs mellifères. Ce type de fleurs permet d’attirer les insectes auxiliaires, et de favoriser le transport du pollen. Les graines ont été semées sur des bandes de terre préalablement retournées. Les variétés de fleurs, qui prochainement sortiront de terre, sont diverses : chrysanthème, chicorée, pavot, renoncule, consoude, … Ces zones fleuries seront par la suite renouvelées afin d’observer si les fleurs réussissent à se ressemer sur les zones de fauches tardives à proximité.

Des zones de fauches tardives présentes sur de nombreux campus

La mise en place des zones de fauches tardives a été initiée dès 2009 par l’Association Caennaise des Étudiants Naturalistes (ACEN). Cette association étudiante rassemble des naturalistes souhaitant partager leur passion et leur savoir, au travers de randonnées et de formation. La fauche tardive est aujourd’hui pleinement intégrée à la gestion des espaces verts des campus. Entre 2009 et 2022, de nombreuses zones de fauches tardives ont été déployées sur les campus caennais, mais également à Alençon et à Cherbourg. Sur cette même période, la surface totale de zones de fauches tardives a été multipliée par sept, passant de 5 100m² à 33 320m². 

Le principe de la fauche tardive est de faucher plus tard en saison, c’est-à-dire à la suite de la floraison des plantes et lorsque les insectes ont réalisé leur cycle de développement. Ces espaces permettent à la biodiversité locale de se développer et de lui laisser le temps de se reproduire. La fauche se fait une fois par an, en hiver. Les zones de fauches tardives deviennent rapidement des paradis pour les insectes volants et rampants, et des refuges pour les petits animaux, comme les hérissons ou les oiseaux.