Enterococcus faecalis est une bactérie commensale qui représente 1% de la flore totale du tractus gastro-intestinal de l’Homme. Cependant, elle peut également devenir opportuniste, et provoque jusqu’à 10% des infections nosocomiales en France. Dans leur hôte, les entérocoques sont en contact avec le mucus, la matrice extracellulaire et les autres bactéries, qui sont constitués ou possèdent à leur surface des molécules glycosylées. Le but de ce projet est de comprendre le rôle de ces molécules en tant que sources de carbone et d’énergie, mais aussi de quelle manière elles permettent aux bactéries d’initier le processus de colonisation. L’importance du métabolisme dans les mécanismes d’infection est un aspect négligé dans la caractérisation des bactéries pathogènes : cette étude permettra de comprendre la transition commensalisme-opportunisme avec comme perspective d’identifier de nouvelles stratégies anti-infectieuses.
Projet porté par l’unité de recherche CBSA (Communication Bactérienne et Stratégies Anti-infectieuses) et financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR)
Responsable scientifique : Cécile MULLER-PUJOL
Partenaires : Université de Caen Normandie (unité CBSA), Muséum National d’Histoire Naturelle, Université Paris Cité
Durée : 48 mois (2025 – 2028)
Budget : 286 k€