Découvrez le témoignage de Clément, ancien étudiant en master 2 Physique parcours Noyaux, Atomes, Collisions à l’université de Caen Normandie (promo 2020-2022).
« Après avoir obtenu ma Licence Physique à l’université de Caen Normandie, j’ai été accepté à l’ENSICAEN en Génie physique et systèmes embarqués. Cependant, lors de mon stage à l’étranger en deuxième année, j’ai ressenti l’envie de revenir à une physique plus fondamentale. C’est pourquoi, l’année suivante, j’ai profité du programme d’échange entre l’ENSICAEN et l’université de Caen Normandie pour suivre en parallèle de ma formation d’ingénieur, le master 2 Physique Noyaux, Atomes, Collisions (spécialisation application médicale) et poursuivre ainsi en double cursus. J’ai choisi d’étudier la physique par passion sans jamais trop me soucier des débouchés, mais j’ai réalisé dès la fin de ma licence que je souhaitais m’orienter vers des domaines plus appliqués, avec des débouchés autres que la recherche.
Les cours en master se déroulent en petits groupes, et nous sommes très proches du monde de la recherche et des thématiques des enseignants-chercheurs. Il y a des visites de laboratoires, des travaux pratiques, des travaux dirigés et des projets. Le projet du premier semestre de M2 portait sur la physique nucléaire expérimentale. En équipe, nous devions monter notre propre expérience avec du matériel moderne et en bénéficiant de l’appui technique des enseignants. Cette expérience a été très enrichissante, d’autant plus que les équipes étaient composées d’étudiants de différentes formations : école d’ingénieur, programme Erasmus “Nuclear Physics” et ceux du master NAC. Il faut avoir un bon niveau d’anglais pour suivre une partie des cours dispensés en anglais et pour pouvoir échanger avec les étudiants Erasmus qui permettent une réelle ouverture sur le monde.
J’ai poursuivi toutes mes études à l’université de Caen Normandie, car je suis né à Caen, mais aussi en raison de l’excellence de son pôle en physique nucléaire et atomique.
Actuellement, je réalise ma thèse au CEA Paris-Saclay, l’un des plus grands centres de recherche scientifique en Europe, où je travaille dans la R&D en physique nucléaire. Pour moi, c’est le parfait équilibre entre mes besoins de travailler sur des applications concrètes et utiles pour faire face aux défis de notre société, et mes envies de faire de la physique nucléaire plus fondamentale. »