Des distributeurs de protections périodiques ont été installés sur les différents campus de l’université. Objectif : lutter contre la précarité menstruelle, qui toucherait en France près d’une étudiante sur trois*.
Une installation dans des lieux ouverts à toutes & tous
Projet plébiscité par la communauté étudiante lors du premier budget participatif étudiant en 2022, le déploiement de distributeurs de protections hygiéniques a débuté au début de l’année 2023. Des lieux de passage, localisés sur tous les campus, ouverts à tous et proposant des amplitudes horaires d’ouverture importantes ont été identifiés par l’université pour accueillir ces distributeurs. Les bibliothèques universitaires ont notamment figuré parmi les lieux les plus simples d’accès en journée et en soirée.
Lieux des distributeurs :
- 2 distributeurs dans la BU Pierre Sineux sur le campus 1, en BU 331 et BU 616, 1 à la Maison de l’étudiant de Caen, qui s’ajoutent à un distributeur déjà présent au SSE, Service de santé étudiante ;
- 1 en BU Rosalind Franklin sur le campus 2 en BS 003 ;
- 1 dans la BU de l’IUT Grand Ouest Normandie sur le campus 3, en I1-111 ;
- 1 à l’IAE, sur le campus 4, en IA 119 ;
- 2 en BU Madeleine Brés au PFRS sur le campus 5, en PS1 002 et en PS0-145 B ;
- 1 dans la BU Gaston-Milaret à l’INSPÉ, en ER 041 ;
- 1 à Alençon dans la BU Olympe de Gouges en B1 018 ;
- 1 à Cherbourg dans la BU Blanche-Maupas, en BM 016 ;
- À Saint-Lô, 1 dans la BU de l’INSPÉ en B-114 et 1 dans la BU de l’IUT Grand Ouest Normandie en S0 S03 ;
- 1 dans la BU de l’IUT Grand Ouest Normandie sur le site de Vire, en HSE 006 ;
- 1 dans la BU du campus de l’IUT Grand Ouest Normandie à Lisieux, en B002.
Contenu des distributeurs
- Serviettes flux normal ;
- Serviettes flux super ;
- Tampons en coton 100% biologique avec applicateur ;
- Tampons en coton 100% biologique sans applicateur.
Ces produits sont tous biodégradables et fabriqués à partir de matériaux végétaux afin de concilier lutte contre la précarité menstruelle et respect de l’environnement.
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La précarité menstruelle, une problématique mise en lumière depuis la crise sanitaire
La précarité menstruelle, c’est-à-dire la difficulté ou le manque d’accès aux protections hygiéniques pour des raisons financières, est une problématique touchant un grand nombre d’étudiantes. Longtemps tabou, ce sujet a émergé dans le débat public grâce à des associations. Il a particulièrement été mis en lumière ces dernières années avec la crise sanitaire et la question globale de la précarité étudiante. L’inflation a empiré le phénomène.
Outre les aspects liés à la santé, l’accès aux protections périodiques constitue un enjeu de dignité, de solidarité et d’égalité des chances, la précarité menstruelle impactant directement la réussite des étudiantes.
Cette installation accompagne l’initiative nationale portée par le MESR avec l’installation de distributeurs dans les résidences étudiantes du Crous. D’autres actions pourront venir compléter ces installations pour répondre aux besoins de la communauté étudiante.
*Ce chiffre est issu d’une enquête réalisée en février 2021 par la Fage – Fédération des associations générales étudiantes, l’ANESF – Association nationale des étudiants sages-femmes, et l’Afep – Association fédérative des étudiants picto-charentais.