Insomnie, réveil précoce, sommeil léger… Pourquoi les femmes atteintes d’un cancer du sein rencontrent-elles souvent des troubles du sommeil ? Quels sont ces troubles ? À quoi sont-ils dus ? Quel est leur impact sur le fonctionnement cognitif et sur le quotidien des patientes ? Comment y remédier ? Ces questions sont au cœur d’une étude du nom de ICANSLEEP, menée dans le laboratoire NIMH (UMR-S 1077). Un appel à volontaires est lancé !
Quels sont les enjeux de l’étude ICANSLEEP ?
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Le taux de survie s’est considérablement amélioré ces dernières années, mais des effets secondaires persistent toutefois, au détriment du bien-être et de la qualité de vie des patientes – dont des troubles du sommeil. Or les causes et les mécanismes ne sont pas encore bien connus et identifiés. C’est pourquoi un suivi et des mesures précises sont nécessaires pour comprendre ce qui se passe. L’étude prévoit également d’évaluer une stratégie visant à améliorer la qualité du sommeil – une stratégie non-médicamenteuse, fondée sur la stimulation du système vestibulaire, situé dans l’oreille interne, qui joue un rôle dans la synchronisation du cycle veille/sommeil de 24 heures.
Comment se déroule cette étude ?
L’étude comprend trois visites à Caen, dont deux demi-journées consécutives, durant lesquelles les participantes passeront des examens IRM et rentreront chez elles avec du matériel de polysomnographie destiné à enregistrer plusieurs variables du sommeil, tels que le rythme cardiaque, le rythme respiratoire, l’activité cérébrale, l’activité musculaire ou encore le mouvement des yeux. Les participantes répondront également à des questionnaires et réaliseront des tests neuropsychologiques. Pendant deux semaines, elles seront également amenées à tester une technique de stimulation vestibulaire, pour vérifier son efficacité. Le tout étant indolore, non-médicamenteux et non-invasif.
Qui peut participer ?
L’étude est déjà en cours auprès de femmes suivies pour un cancer du sein au Centre de lutte contre le cancer François Baclesse. L’équipe recherche désormais des femmes ayant elles aussi des troubles du sommeil, mais sans antécédents de cancer – et ce afin de comparer les résultats obtenus. Ces femmes, âgées de 45 à 65 ans, doivent être en mesure de se déplacer à Caen. Les déplacements sont remboursés et une indemnité de 300€ est prévue pour les participantes.
Participez à l’étude ICANSLEEP !
Vous êtes une femme ?
Vous avez entre 45 et 65 ans ?
Vous avez des difficultés de sommeil ?
Vous êtes en bonne santé et n’avez pas d’antécédents de cancer ?
Contactez l’équipe de recherche à u1077.icansleep@unicaen.fr
Cette étude, portée par l’unité de recherche NIMH et promue par le Centre de lutte contre le cancer François Baclesse, est financée par la Région Normandie et soutenue par la Fondation ARC.