Il nait en 1939 à Logroño, (La Rioja) en Espagne. Il vit et travaille à Madrid.
De 1958 à 1963, il étudie à l’école des Beaux-Arts de San Fernando à Madrid. De 1966 à 1982, il officie en tant que professeur d’analyse des formes à l’École technique supérieure d’architecture de Madrid. De 1979 à 2009, il tient un cours sur les éléments plastiques à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Complutense de Madrid. En 1986, il obtient un doctorat en beaux-arts de l’UCM avec sa thèse intitulée « Constructivismo en Madrid (Le constructivisme à Madrid) ».
Au cours des années soixante, il intègre le groupe Nueva Generacion, formé par son créateur Juan Antonio Aguirre et par Luis Gordillo, J.Luis Alexanco, J. Mª Yturralde, Pedro Garcia Ramos, Elena Asins, Manuel Barbadillo et d’autres.
À partir de 1980, il intègre ce qu’il appelle le « No Grupo de Madrid », qui commence avec l’exposition « Las ocho caras del cubo (Les huit faces du cube) », à la Galerie Ovidio de Madrid en 1980 et se termine avec l’exposition ARCO’88. L’une des expositions des plus importantes à souligner est celle intitulée « Propuestas objetivas », qui s’est tenue à la galerie Vijande de Madrid en 1985.
En tout, ce sont plus de 50 expositions individuelles et plus de 100 expositions collectives réalisées en Allemagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en France, en Italie, en Autriche, en Pologne et en Espagne.
Démarche artistique
« Mon orientation personnelle dans la création géométrique n’est pas du tout originale, elle a été illustrée au possible. Ma formation à la Faculté des Beaux-Arts de Madrid était purement académique, basée sur l’étude, l’analyse et la représentation de modèles de la nature. Plus tard, à la fin de mes études, j’ai démarré mes travaux personnels avec des représentations tendant vers l’abstraction géométrique, en mettant l’accent sur la structure constructive. Tous ces travaux initiaux me conduisirent à une abstraction totale, et m’éloignèrent de la représentation d’images extérieures, en utilisant comme outils des supports aux formats harmonieux, comme le rectangle doré, ou les rectangles « Racine », qui servaient à générer des compositions, avec des stratégies et des concepts différents, et intégrant l’utilisation de la couleur ou de structures linéaires.
Plus tard, j’ai adopté le format carré, avec lequel j’ai réalisé des séries de tableaux pendant plus de vingt ans, en utilisant des approches basées sur des divisions du plan carré et des variations possibles de ses propres structures et en réalisant des compositions permettant d’appliquer systématiquement de la couleur, avec une série de 64 tons codés.
Le travail que je présente à cette occasion est obtenu à partir d’un filet, créé par l’occupation de l’espace du tableau par des rectangles dorés, qui nous permettent des compositions de caractère différent, comme l’obtention du rythme et de l’ordre dans l’œuvre, donnant ainsi du mouvement lors de la mise en relation des différentes parties. »