L’université est un lieu de débat, et les étudiants ne manquent pas de verbe. Alors que la finale du concours Elocaence de Lex Cadomus vient de s’achever avec la victoire de Camille Badilla, c’est au tour du concours Eloquentia Caen de revenir sur le devant de la scène.
Pour Alexis Dudonné, étudiant en licence d’histoire parcours sciences politiques et président de l’association Eloquentia Caen, ce concours « a pour but de rendre accessible la prise de parole aux jeunes de 18 à 30 ans ». Le concours Eloquentia Caen est « ouvert à toute forme de prise de parole », pas seulement le plaidoyer : « ce qui compte c’est de construire et défendre son sujet ».
Après des qualifications à huis clos, qui se sont déroulées le 25 mars, le concours va s’articuler avec une demi-finale publique le 5 avril puis une finale le 17 avril. Les orateurs seront confrontés à un jury composé de magistrats, d’enseignants ou encore de comédiens, ayant chacun « des approches et des spécialités différentes pour juger les participants tant sur la forme que sur le fond ».
Le vainqueur de cette édition caennaise pourra disputer un concours national à Paris, puis un concours international. Lors de l’édition 2022, Sarah Safoui, vainqueure de l’édition caennaise, s’était distinguée en atteignant la finale internationale.
Pour les participants, ce type de concours de prise de parole en public est l’occasion de vivre « une superbe expérience personnelle » et « de bénéficier de conseils des membres du jury » explique Alexis. L’expression orale reste une compétence cruciale à maitriser, car « savoir prendre la parole est essentiel dans notre société à différentes échelles, que ce soit en cours ou dans un entretien professionnel ».
Après le concours caennais, une édition cherbourgeoise du concours Eloquentia fera elle aussi son retour.
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