À l’occasion des championnats de France universitaire de lutte du 21 au 23 mars 2023, Mael Michel, s’est offert la deuxième place du podium à Clermont-Ferrand. Une belle performance pour cet étudiant en première année de licence accès santé à l’UFR STAPS, qui est également devenu au début du mois de mars vice-champion de France des moins de 20 ans.
Entre l’or et l’argent, une différence de poids
En arrivant aux championnats de France universitaire de lutte, Mael Michel était en mission. Quelques semaines après sa médaille d’argent aux championnats de France des moins de 20 ans, le lutteur avait bien l’intention cette fois de repartir avec le titre de champion. Ce n’est cependant qu’avec l’argent que Mael est reparti après une finale compliquée.
Tout avait pourtant bien commencé pour Mael. Il rentre rapidement dans la compétition la première journée en gagnant son premier match par supériorité technique, c’est-à-dire avec 10 points d’écart. Le lendemain, il remporte ses deux combats et se hisse en demi-finale, qu’il gagne là aussi par supériorité technique.
La finale s’annonce cependant plus difficile, car « un grand client » attend Mael. Le jeune lutteur du club Lutte sportive de Balleroy, qui pèse entre 100 et 105kg, se retrouve confronté à un adversaire faisant plus de 130kg. « Je savais que ça allait être dur » explique Mael, « car l’écart de poids était très important ». Dès le début du match, Mael marque 2 points en amenant à terre son adversaire du jour. Mais la finale est « assez mouvementée », avec un combattant batailleur et plusieurs rappels à l’ordre de l’arbitre qui casse le rythme de Mael.
« J’ai voulu l’attaquer dans les jambes, mais avec la différence de poids, il s’est laissé tomber sur moi. Il était trop lourd pour que je puisse le dégager. Il est passé derrière moi, m’a ceinturé, et a engrangé les points. »
Mael Michel, étudiant à l’UFR STAPS et vice-champion de France universitaire
Objectif champion de France
Sa performance lui permet de décrocher la médaille d’argent, « une bonne expérience » selon lui. L’objectif est affiché : il visera l’or la prochaine fois, car « lorsque l’on n’est pas sur le podium, on se dit qu’il faut encore travailler. Quand on est dessus, c’est assez frustrant, surtout lorsque l’on termine deuxième 2 fois d’affilée en quelques semaines. Parfois, même si on n’est à pas grand-chose du titre, cela nous montre qu’il faut encore s’améliorer et se perfectionner. »
Le scenario est en effet similaire à son parcours en championnat de France des moins de 20 ans, à Mulhouse, au début du mois de mars. Arrivé « bien préparé, physiquement comme mentalement », Mael avait enchaîné les victoires. Dans la catégorie des moins de 125 kg, il s’était hissé en finale face au champion d’Europe et vice-champion du monde. Là aussi, un « gros client » selon l’expression de Mael, qui savaitque « ça allait être très dur ». Malgré une bonne performance, Mael s’était incliné.
Ces deux titres de vice-champion de France viennent garnir un beau palmarès, qui devrait continuer de s’étoffer en parallèle de ses études pour devenir kinésithérapeute. Ayant commencé la lutte à l’âge de 11 ans, l’ambition sportive de Mael est claire : « Mon objectif, c’est d’être champion de France » conclut-il.