L’église de Rigny et ses abords. De la colonia de Saint-Martin de Tours au transfert du centre paroissial (600-1865)
Elisabeth Zadora-Rio et Henri Galinié en collaboration avec Philippe Husi, James Motteau, Xavier Rodier, Marie-Laure Sénégas, Christian Theureau et al.
La fouille des abords de l’église de Rigny a mis au jour, sous le cimetière paroissial, de vastes bâtiments du 7e et du 8e siècle identifiés avec la colonica Riniaco qui appartenait à Saint-Martin de Tours, et elle a révélé l’existence de deux églises antérieures à l’église actuelle qui date, pour ses parties les plus anciennes, de la seconde moitié du 11e siècle. Elle a permis également de retracer la genèse et les transformations topographiques du centre paroissial ainsi que les étapes de la formation du cimetière et les fluctuations de ses limites depuis le milieu du 8e siècle jusqu’à 1865, date de son transfert. L’étude des pratiques funéraires du milieu du 8e au milieu du 19e siècle a porté sur la fouille de 1738 inhumations.
Au-delà de ces résultats, cette édition numérique propose un modèle inédit de publication de fouille, fondé sur les principes du logicisme (cf. Introduction, 2).
L’architecture de la publication est conçue de manière à permettre plusieurs niveaux de lecture, de la prise de connaissance rapide des résultats à l’examen détaillé de l’argumentation (cf. Introduction, 3). L’accès au contenu se fait à travers quatre entrées : par le récit, par les diagrammes et les propositions logicistes et par les schémas chronologiques (Introduction, fig. 3).
La présentation des résultats de la fouille fait l’objet d’un texte synthétique d’une dizaine de pages à peine (Bloc 1, Récit, chapitre 3) qui peut faire l’objet d’une lecture linéaire rapide, mais qui permet également d’accéder par des liens hypertextes à l’argumentation sous-jacente, modélisée sous forme graphique dans les diagrammes logicistes (Bloc 2) ou sous forme d’une suite de propositions assorties d’illustrations et de commentaires (Bloc 4).
On peut accéder également aux résultats de la fouille par les schémas chronologiques qui sont interactifs (cf. Schéma chronologique 1 et Schéma chronologique 2). Le premier donne une vue synoptique des changements d’usage du site et de l’alternance de l’occupation funéraire et des bâtiments, tandis que second représente la répartition spatio-temporelle des groupes chronologiques de sépultures de part et d’autre des églises successives.