ARTICLE CXXIV.
Du Ris.

Le Ris consiste en ce que le sang qui vient de la cavité droite du cœur par la vene arterieuse, enflant les poumons subitement et à diverses reprises, fait que l’air qu’ils contienent, est contraint d’en sortir avec impetuosité par le sifflet, ou il forme une voix inarticulée et esclatante ; et tant les poumons en s’enflant, que cet air en sortant, poussent tous les muscles du diaphragme, Le Gras, p. 164
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de la poitrine, et de la gorge ; au moyen de quoy ils font mouvoir ceux du visage qui ont quelque connexion avec eux. Et ce n’est que cette action du visage, avec cette voix inarticulée et esclatante, qu’on nomme le Ris.