ARTICLE CXXXII.
Des gemissemens qui accompagnent
les larmes.

Et alors les poulmons sont aussi quelquefois enflez tout à coup par l’abondance du sang qui entre dedans, AT XI, 426 et qui en chasse l’air qu’ils contenoient, lequel sortant par le sifflet engendre les gemissemens et Le Gras, p. 175
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les cris, qui ont coustume d’accompagner les larmes. Et ces cris sont ordinairement plus aigus, que ceux qui accompagnent le ris, bien qu’ils soient produits quasi en mesme façon : dont la raison est que les nerfs, qui servent à eslargir ou estrecir les organes de la voix, pour la rendre plus grosse ou plus aiguë, estans joins avec ceux qui ouvrent les orifices du cœur pendant la Ioye, et les étrecissent pendant la Tristesse, ils font que ces organes s’élargissent ou s’etrecissent au mesme temps.