De la nature de l’esprit humain.

La première chose que ie trouue icy digne de remarque, est de voir que Monsieur Des-Cartes establisse pour fondement et premier principe de toute sa philosophie, ce qu’auant luy Saint Augustin homme de tres-grand esprit et d’vne singuliere doctrine, non seulement en matiere de Theologie, mais aussi en ce qui concerne l’humaine philosophie, auoit pris pour la baze et le soutien de la sienne. Car dans le liure second du libre arbitre, chap. 3. Alipius-disputant auec Euodius, et voulant prouuer qu’il y a vn Dieu, premierement, dit-il, ie vous demande, afin que nous commencions par les choses les plus manifestes, sçauoir si vous estes, ou si peut-estre vous ne craignez point de vous méprendre en répondant à ma demande, combien qu’à vray dire si vous n’estiez point, vous ne pouriez iamais estre trompé ? Ausquelles paroles reuiennent celles-cy de nostre auteur. Mais il y a vn ie ne sçay quel trompeur tres-puissant et tres-ruzé, qui met toute son industrie à me tromper tousiours ; Il est donc sans doute que ie suis, s’il Camusat – Le Petit, p. 260
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me trompe.
Mais poursuiuons, et afin de ne nous point éloigner de nostre sujet, voyons comment de ce principe on peut conclure que nostre esprit est distinct, et separé du corps.

Ie puis douter si i’ay vn corps, voire mesme ie puis douter s’il y a aucun corps au monde, et neantmoins ie ne puis pas douter que ie ne sois, ou que ie n’existe, tandis que ie doute, ou que ie pense.

Doncques moy qui doute, et qui pense, ie ne suis point vn corps, autrement en doutant du corps, ie douterois de moy-mesme.

Voire mesme encore que ie soutienne opiniastrement qu’il n’y a aucun corps au monde, cette verité neantmoins subsiste tousiours ie suis quelque chose, et partant ie ne suis point vn corps. Certes cela est subtil, mais quelqu’vn poura dire (ce que mesme nostre auteur s’obiecte) de ce que ie doute, ou mesme de ce que ie nie qu’il y ait aucun corps, il ne s’ensuit pas pour cela qu’il n’y en ait point.

Mais aussi peut-il arriuer, que ces choses mesmes que ie suposc n’estre point, parce qu’elles me sont inconnuës, ne sont point en effect differentes de moy, que ie connois. Ie n’en sçay rien, dit-il, je ne dispute pas maintenant de cela. Ie ne puis donner mon jugement AT IX-1, 155 que des choses qui me sont connuës ; i’ay reconnu que i’estois, et ie cerchecherche quel ie suis, moy que i’ay reconnu estre. Or il est tres-certain que cette notion et connoissance de moy-mesme, ainsi precisement Camusat – Le Petit, p. 261
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prise, ne depend point des choses dont l’existence ne m’est pas encore connuë.

Mais, puisqu’il confesse lui-mesme que par l’argument qu’il a proposé dans son traitté de la Methode, pag. 34. la chose en est venuë seulement à ce point, d’éxclure tout ce qui est corporel de la nature de son esprit, non pas eu égard à la verité de la chose, mais seulement suiuant l’ordre de sa pensée, et de son raisonnement, (en telle sorte que son sens estoit qu’il ne connoissoit rien qu’il sceust appartenir à son essence, sinon qu’il estoit vne chose qui pense) il est euident par cette réponse que la dispute en est encore aux mesmes termes, et partant que la question dont il nous promet la solution demeure encore en son entier : à sçauoir, comment, de ce qu’il ne connoist rien autre chose qui appartienne à son essence (sinon qu’il est vne chose qui pense) il s’ensuit qu’il n’y a aussi rien autre chose qui en effect luy appartienne. Ce que toutes-fois ie n’ay peu découurir dans toute l’étenduë de la seconde meditation, tant i’ay l’esprit pesant et grossier. Mais autant que ie le puis coniecturer, il en vient à la preuue dans la sixiéme, pource qu’il a creu qu’elle dépendoit de la connoissance claire et distincte de Dieu, qu’il ne s’estoit pas encore acquise dans la seconde meditation ; voicy donc comment il prouue, et decide cette difficulté.

Pource, dit-il, que ie sçay que toutes les choses que ie conçoy clairement et distinctement peuuent estre produites par Dieu telles que ie les conçoy, il suffit que ie puisse Camusat – Le Petit, p. 262
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conceuoir clairement et distinctement vne chose sans vne autre, pour estre certain que l’vne est distincte ou differente de l’autre, parce qu’elles peuuent estre posées separement au moins par la toute puissance de Dieu ; et il n’importe pas par quelle puissance cette separation se fasse pour m’obliger à les iuger differentes. Doncques pource que d’vn costé i’ay vne claire et distincte jdée de moy-mesme, en tant que ie suis seulement vne chose qui pense et non étenduë ; et que d’vne autre i’ay vne jdée distincte du corps, en tant qu’il est seulement vne chose étenduë, et qui ne pense point, il est certain que ce moy, c’est à dire mon ame par laquelle ie suis ce que ie suis, est entierement et veritablement distincte de mon corps, et qu’elle peut estre ou exister sans luy, en sorte qu’encore qu’il ne fust point, elle ne lairroit pas d’estre tout ce qu’elle est.

Il faut icy s’aréter vn peu, car il me semble que dans ce peu de paroles consiste tout le nœud de la difficulté.

AT IX-1, 156 Et premierement à finafin que la majeure de cet argument soit vraye, cela ne se doit pas entendre de toute sorte de connoissance, ny mesme de toute celle qui est claire et distincte, mais seulement de celle qui est pleine et entiere, (c’est à dire qui comprend tout ce qui peut estre connu de la chose) Car Monsieur Des-Cartes confesse luy-mesme dans ses réponses aux premieres obiections qu’il n’est pas besoin d’vne distinction réelle, mais que la formelle suffit, à finafin qu’vne chose soit conceuë distinctement et separement d’vne autre, par vne Camusat – Le Petit, p. 263
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abstraction de l’esprit qui ne conçoit la chose qu’imparfaitement, et en partie ; d’ou vient qu’au mesme lieu il adioute.

Mais ie conçoy pleinement ce que c’est que le corps (c’est à dire, ie conçoy le corps comme vne chose complete) en pensant seulement que c’est vne chose étenduë, figurée, mobile, etc. encore que ie nie de luy toutes les choses qui appartiennent à la nature de l’esprit : Et d’autre part ie conçoy que l’esprit est vne chose complete, qui doute, qui entend, qui veut etc. encore que ie n’accorde point qu’il y ait en luy aucune des choses qui sont contenuës en l’Idée du corps. Doncques il y a vne distinction reelle entre le corps et l’esprit.

Mais si quelqu’un vient à reuoquer en doute cette mineure, et qu’il soutienne que l’jdée que vous auez de vous mesme n’est pas entiere, mais seulement imparfaite, lorsque vous vous conceuez (c’est à dire vostre Esprit) comme vne chose qui pense, et qui n’est point étenduë : Et pareillement, lorsque vous vous conceuez (c’est à dire vostre corps) comme vne chose étenduë, et qui ne pense point : Il faut voir comment cela a esté prouué dans ce que vous auez dit auparauant : Car ie ne pense pas que ce soit vne chose si claire, qu’on la doiue prendre pour vn principe indémonstrable, et qui n’ait pas besoin de preuue. Et quant à sa premiere partie, à sçauoir que vous conceuez pleinement ce que c’est que le corps, en pensant seulement que c’est vne chose étenduë, figurée, mobile, etc. encore que vous nyiez de luy toutes les choses qui Camusat – Le Petit, p. 264
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apartiennent à la nature de l’esprit,
elle est de peu d’importance ; Car celuy qui maintiendroit que nostre esprit est corporel, n’estimeroit pas pour cela que tout corps fust esprit ; Et ainsi le corps seroit à l’esprit comme le genre est à l’espece ; Mais le genre peut estre entendu sans l’espece, encore que l’on nie de luy tout ce qui est propre et particulier à l’espece, d’où vient cet axiome de Logique que l’espece estant niée le genre n’est pas nié, ou bien, là où est le genre il n’est pas necessaire que l’espece soit : ainsi ie puis conceuoir la figure sans conceuoir aucune des proprietez qui sont particulieres AT IX-1, 157 au cercle. Il reste donc encore à prouver que l’Esprit peut estre pleinement et entierement entendu sans le corps.

Or pour prouuer cette proposition ie n’ay point ce me semble trouué de plus propre argument dans tout cet ouurage que celuy que i’ay alegué au commencement, à sçauoir, ie puis nier qu’il y ait aucun corps au monde, aucune chose étendue, et neantmoins ie suis assuré que ie suis, tandis que ie le nie, ou que ie pense, ie suis donc vne chose qui pense, et non point vn corps ; et le corps n’apartient point à la connoissance que i’ay de moy-mesme.

Mais ie voy que de là il résulte seulement que ie puis acquerir quelque connoissance de moy-mesme sans la connoissance du corps, mais que cette connoissance soit complette et entierentière, en telle sorte que ie sois assuré que ie ne me trompe point, lorsque i’exclus le corps Camusat – Le Petit, p. 265
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de mon essence, cela ne m’est pas encore entierement manifeste : par exemple.

Posons que quelqu’un sçache que l’angle au demy-cercle est droit, et partant que le triangle fait de cet angle et du diametre du cercle est rectangle : Mais qu’il doute, et ne sçache pas encor certainement, voire mesme qu’ayant esté deceu par quelque sophisme, il nie que le quarré de la baze d’vn triangle rectangle soit égal aux quarez des costez ; il semble que par la mesme raison que propose Monsieur Des-Cartes, il doiue se confirmer dans son erreur, et fausse opinion : Car, dira-t-il, ie connais clairement et distinctement que ce triangle est rectangle, ie doute neantmoins que le quaré de sa baze soit égal aux quarez des costez, donc il n’est pas de l’essence de ce triangle que le quaré de sa baze soit égal aux quarez des costez.

En aprés encore que ie nie que le quaré de sa baze soit égal aux quarez des costez, ie suis neantmoins assuré qu’il est rectangle, et il me demeure en l’esprit vne claire et distincte connoissance qu’vn des angles de ce triangle est droit, ce qu’estant, Dieu mesme ne sçauroit faire qu’il ne soit pas rectangle.

Et partant ce dont ie doute, et que ie puis mesme nier, la mesme jdée me demeurant en l’esprit, n’apartient point à son essence.

Dauantage, pource que ie sçay que toutes les choses que ie conçoy clairement et distinctement, peuuent estre produites par Dieu telles que ie les conçoy, c’est assez que Camusat – Le Petit, p. 266
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ie puisse conceuoir clairement et distinctement vne chose sans vne autre, pour estre certain que l’vne est differente de l’autre, parce que Dieu les peut separer. Mais ie conçoy clairement et distinctement que ce triangle est rectangle, sans que ie sçache que le quaré de sa baze soit égal aux quarez des costez ; Doncques au moins par la toute puissance de Dieu il se peut faire AT IX-1, 158 vn triangle rectangle dont le quaré de la baze ne sera pas égal aux quarez des costez.

Ie ne voy pas ce que l’on peut icy répondre, si ce n’est que cet homme ne connoist pas clairement et distinctement la nature du triangle rectangle ; Mais d’où puis-ie sçauoir que ie connois mieux la nature de mon esprit, qu’il ne connoist celle de ce triangle ? Car il est aussi assuré que le triangle au demy cercle a vn angle droit, ce qui est la notion du triangle rectangle, que ie suis assuré que i’existe, de ce que ie pense.

Tout ainsi donc que celuy-là se trompe, de ce qu’il pense qu’il n’est pas de l’essence de ce triangle (qu’il connoist clairement, et distinctement estre rectangle) que le quaré de sa baze soit égal aux quarez des costez ; pourquoy peut-estre ne me trompay-ie pas aussi, en ce que ie pense que rien autre chose n’appartient à ma nature (que ie scay certainement et distinctement estre vne chose qui pense) sinon que ie suis vne chose qui pense ? veu que peut-estre il est aussi de mon essence que ie sois vne chose étenduë.

Camusat – Le Petit, p. 267
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Et certainement, dira quelqu’vn, ce n’est pas merueille, si lorsque de ce que ie pense, ie viens à conclure que ie suis, l’Idée que de là ie forme de moy-mesme, ne me represente point autrement à mon esprit que comme vne chose qui pense, puisqu’elle a esté tirée de ma seule pensée ; Et ainsi il ne semble pas que cette jdée nous puisse fournir aucun argument, pour prouver que rien autre chose n’apartient à mon essence, que ce qui est contenu en elle.

On peut adiouter à cela que l’argument proposé semble prouuer trop, et nous porter dans cette opinion de quelques Platoniciens (laquelle neantmoins nostre auteur refute) que rien de corporel n’apartient à nostre essence, en sorte que l’homme soit seulement vn esprit, et que le corps n’en soit que le vehicule, d’où vient qu’ils definissent l’homme, vn esprit vsant, ou se seruant du corps.

Que si vous répondez que le corps n’est pas absolument exclus de mon essence, mais seulement en tant que precisement ie suis vne chose qui pense, on pouroit craindre que quelqu’vn ne vinst à soupçonner, que peut-estre la notion ou l’jdée que i’ay de moy mesme, en tant que ie suis vne chose qui pense, ne soit pas l’jdée ou la notion de quelque estre complet, lequel soit pleinement et parfaitement conceu, mais seulement imparfaitement, et auec quelque sorte d’abstraction d’esprit, et restriction de la pensée.

Camusat – Le Petit, p. 268
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C’est pourquoy tout ainsi que les Geometres conçoiuent la ligne comme vne longueur sans largeur, et la superficie comme vne longueur et largeur sans profondeur, quoy qu’il n’y ait point de longueur sans AT IX-1, 159 largeur, ny de largeur sans profondeur. Peut-estre aussi quelqu’vn poura-t-il mettre en doute, sçauoir si tout ce qui pense, n’est point aussi vne chose étenduë, mais qui outre les proprietez qui luy sont communes auec les autres choses étenduës, comme d’estre mobile, figurable, etc. ait aussi cette particuliere vertu et faculté de penser, ce qui fait que par vne abstraction de l’esprit, elle peut estre conceuë auec cette seule vertu, comme vne chose qui pense, quoy qu’en effect les proprietez et qualitez du corps conuiennent à toutes les choses qui pensent ; tout ainsi que la quantité peut estre conceuë auec la longueur seule, quoy qu’en effect il n’y ait point de quantité à laquelle auec la longueur, la largeur et la profondeur ne conuiennent.

Ce qui augmente cette difficulté est que cette vertu de penser semble estre attachée aux organes corporels, puisque dans les enfans elle paroist assoupie, et dans les foux tout affaittout à fait éteinte, et perduë ; ce que les personnes impies et meurtrieres des ames nous obiectent principalement.

Voylàvoilà ce que i’auois à dire touchant la distinction réelle de l’esprit d’auec le corps ; mais puisque Monsieur Des-Cartes a entrepris de démontrer l’immortalité de l’ame, on peut demander Camusat – Le Petit, p. 269
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auec raison si elle résulte euidemment de cette distinction ; Car selon les principes de la philosophie ordinaire, cela ne s’ensuit point du tout ; veu qu’ordinairement ils disent que les ames des bestes sont distinctes de leurs corps, et que neantmoins elles perissent auec eux.

I’auois étendu iusques-icy cét escrit, et mon dessein estoit de montrer comment selon les principes de nostre auteur (lesquels ie pensois auoir recueillis de sa façon de philosopher) de la réelle distinction de l’esprit d’auec le corps, son immortalité se conclut facilement ; lorsqu’on m’a mis entre les mains vn sommaire des six meditations fait par le mesme auteur, qui, outre la grande lumiere qu’il apporte à tout son ouurage, contenoit sur ce sujet les mesmes raisons que i’auois meditées pour la solution de cette question.

Pour ce qui est des ames des bestes, il a desia assez fait connoistre en d’autres lieux, que son opinion est qu’elles n’en ont point, mais seulement vn corps figuré d’vne certaine façon, et composé de plusieurs differens organes disposez de telle sorte, que toutes les operations que nous voyons peuuent estre faites en luy, et par luy.

Mais il y a lieu de craindre que cette opinion ne puisse pas trouuer creance dans les esprits des hommes, si elle n’est soutenuë et prouuée par de tres fortes raisons. Car cela semble incroyable d’abord, qu’il se puisse faire sans le ministere d’aucune ame, Camusat – Le Petit, p. 270
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que la lumiere qui AT IX-1, 160 reflechit du corps du loup dans les yeux de la brebis, remuë les petits filets des nerfs optiques, et qu’en vertu de ce mouuement qui va iusqu’au cerueau, les esprits animaux soyent répandus dans les nerfs, en la maniere qu’il est necessaire pour faire que la brebis prenne la fuite.

I’adiouteray seulement icy que i’aprouue grandement ce que Monsieur Des-Cartes dit touchant la distinction qui est entre l’imagination, et la pensée ou l’intelligence ; Et que ç’a tousiours esté mon opinion, que les choses que nous conceuons par la raison sont beaucoup plus certaines que celles que les sens corporels nous font aperceuoir. Car il y a long temps que i’ay apris de Saint Augustin Chap. 15. De la quantité de l’ame, qu’il faut reietter le sentiment de ceux qui se persuadent que les choses que nous voyons par l’esprit, sont moins certaines que celles que nous voyons par les yeux du corps, qui sont tousiours troublez par la pituite. Ce qui fait dire au mesme Saint Augustin dans le liure premier de ses Solil. Chapitre 4. Qu’il a experimenté plusieurs-fois qu’en matiere de Geometrie les sens sont comme des vaisseaux.

Car, dit-il, lorsque pour l’etablissement et la preuue de quelque proposition de Geometrie, ie me suis laissé conduire par mes sens iusqu’au lieu où ie pretendois aller, ie ne les ay pas plutost quittez, que venant à repasser par ma pensée toutes les choses qu’ils sembloyent m’auoir aprises, ie me suis trouué l’esprit aussi inconstant que sont les Camusat – Le Petit, p. 271
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pas de ceux que l’on vient de mettre à terre aprés vne longue nauigation. C’est pourquoy ie pense qu’on pouroit plutost trouuer l’art de nauiger sur la terre, que de pouuoir comprendre la Geometrie par la seule entremise des sens, quoy qu’il semble qu’ils n’aident pas peu ceux qui commencent à l’apprendre.