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1 Grande initiale dans B : Le bons euesque espleta ; mestier ; fet.
2 fet ; pleut Mes se lui poise.
3 saint michel ; Mes mout ; de ce bien.
4 Larchangre.
5 A : si senueast ; B : E il li dist quil la prestast ; ces clers et en voiast.
6 dreit au mont gargagne ; en lessue.
7 504 absent dans B.
8 Quant saint aubert ot ce oi Des moz de langre.
9 A dame deu graces en rent Puis.
10 A : li archangles ; B : Ceuls qui devoient ; Ou li angres.
11 feit coutre ; mout se haste des en voier.
12 Deniers tant (a quis omis) ; Que soufere lor peut (A : puent).
13 Li souliers sont tuit fetiz Heuse orent.
14 Li bries sunt feit et sele ; i fut tot raconte.
15 etre ce si vit.
16 li angre.
17 Grande initiale absente dans B.
18 ont molt feit que ; desseurerent.
19 A : renuendreient ; B : ne sorent se reuendreient Ou en la uoient tuit moreient.
20 mout doucement ; seignez.
21 Cil sen vunt plorant.
22 Si refont cil ; Au desseurer ot.
23 mout ; docement.
24 on cil tant errei.
25 Deu meine.
26 Vunt trespassant vn sec pais Et ueuguesin se mest.
27 ont toute ; leue diepe.
28 Passe ponteise et saint denis ; lessent.
29 leignie ; Par mi.
30 sezaine ; Plairre voient.
31 Toute france trespasse ont ; Parmi.
32 puis ; morienne ; losenne.
33 sont amontez ; les monz et aualez.
34 des mons ; descenduz En lanbardie sont venuz.
35 inelement Tosquane apres.
36 Parmi rome.
37 sunt erre ; que vienent au mont de gargagne.
38 dame deu Qui les mena tres qua.
39 saint michel ; a fait.
40 Dilleuques sont alez ; errant.
41 lieement ; font.
42 A : orent ; B : agenollons ; fetes orent.
43 Puis se seignierent come idurent.
44 aprisme ; agenolle.
45 A : mestet ; B : Lor offrende metent ; biese lont ; lieue.
46 si ont ; Parfondement.
47 il erent A ceus qui treuuent demanderent.
48 li abbes cil ert en aiese ; mesaiese.
49 A : dirreent ; B : o lui paleroient Priuement si li diroient.
50 Quil sunt illeuc ; Quer messages sont.
51 font il or uous sofrez ; nous atendez.
52 Ne nous peist pas quer nous iron Querre labbe silidiron.
53 vous voulez ; paler ; sil li plest.
54 Paler alui ; veut A uous ; si com il seut.
55 dilleuc ; Isnelepas treuuent labbe.
56 Et li ont ; nesteient.
57 eu mostier ; latendoient ; paler voleient.
58 donc ; sauon ; demande ; auon.
59 Alez mot ; ses mamenez ; doulcor ; saluez.
60 A : Primes sunt beisiez ; B : Donc en cil alez a ceuls Prines se sont beisez entre euls.
61 a labbe conduiz les ont ; lont.
62 eus ; Con sains hons mot humblement.
63 agenoilliez ; le bries.
64 Il les a leuz et esgardez.
65 feit il ; Et ouec nous herbergerez.
66 plest ; nous nauon ; puissez que neiez.
67 Mes or uous prei ; contez.
68 coment vet Ces bries mont ; donc me het.
69 A : la uerite ; B : la urite Et il li ont.
70 en memore Auoient ; toste lestore.
71 des que li abbe out oy ; mot ses ioy.
72 A : Roout ; B : Des quil sot ; Rout saint michel.
73 Dame deu ; hebergie.
74 isnelepas ; feit.
75 Vait assipons ; a illeuc.
76 Quanque.
77 li euesques ; mot lie.
78 aparllie ; preuost.
79 Des pecheors par.
80 De lienorier.
81 mieuz ; Quer loign sont illeuc.
82 De saint michel de se quil ont.
83 Deu roge paile que il lessa.
84 li angres ; quil ot.
85 Sor quil li angre ; le mostier.
86 parle ; Prins a ; demande.
87 Grande initiale absente dans B : Li bons abbez de sainte vie Si est alle a sabaie.
88 Li messagiers.
89 Ce que il sout que bon lor fut ; fere.
90 orent ; li abbes.
91 Qui lont quis tant longuemet.
92 saint drap ; Que sus lautel langres lessa.
93 A : out tint ; B : le mostier ; dediez ; ou tint.
94 issunt appareissant ; des piez dun esfant.
95 Grande initiale également dans B : Quant cil orent li saintuere ; li abbes debonere
96 Que des or mes nous.
97 deuon ; toz seron.
98 Si sere nous mes se dex plest ; test.
99 prins si cen reuont.
100 Quanque il orent demande Et il se furent se iorne.
101 Mes ; Ce dist lescrit com ie leu.
102 Damedeu fist maintes vertuz Por saint michel est son druz.
103 bel miracle veu ont ; lieus
104 deu saintuerre ; eu repeire.
105 en i ot ; ceuls veu vnt.
106 i ot.
107 neu leis ne nai oi Nemes ainsi com ie.
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1 Cest peut avoir pour référent saint Michel et signifier « de sa part » ou la phrase précédente tout entière et avoir le sens d’« en récompense de cela ».
2 Huesels, dérivé de huese, « botte, guêtre » (du germanique hosa « jambière ») : « jambière ou botte lacée protégeant les jambes contre la pluie et la boue » (FEW XVI, 228 a, hosa). Cf. Colette Lamy-Lassalle, « Les enseignes de pèlerinage au Mont Saint-Michel », in Millénaire monastique du Mont Saint-Michel, t. III, Culte de saint Michel et pèlerinages au Mont, Marcel Baudot (dir.), Paris, P. Lethielleux, 1971, p. 277.
3 Eviz, substantif masculin pluriel, est un hapax (nécessité par la rime ?), que sa base ev- et le contexte permettent d’analyser comme un dérivé du substantif eve, du latin aqua, « eau ». Godefroy III, 671 c, qui cite cette unique occurrence du Roman, le traduit par « lieux pleins d’eau », suivi en cela par le FEW I, 115 a, aqua. Le FEW (ibid.) mentionne aussi la forme wallonne ewis « aqueux » (des fruits et des légumes), ainsi que iauiche à Boulogne, iawiche dans la Vallée d’Yères ; Godefroy cite, avec un suffixe différent, l’adjectif féminin evace, « imprégnée d’eau » (la terre […] mole et evace, dans la Chronique de Saint-Denis, ms. Sainte-Gen. f. 118c). L’ancien français avait aussi les adjectifs evage, « aquatique, pluvieux », du latin aquaticus, et eveus « qui retient la pluie », de aquosus.
4 Cf., à propos de cette attitude, Jean Subrenat, « L’attitude des hommes en face du voyage d’après quelques textes littéraires », in Voyage, quête, pèlerinage dans la littérature et la civilisation médiévales [actes du colloque d’Aix-en-Provence, 1976], Aix-en-Provence, Édition CUERMA (Senefiance ; 2), 1976, p. 395-412.
5 Il s’agit d’anciens pagi gallo-romains devenus des vicomtés ou des évêchés, et tous situés en Normandie. Cf. François Neveux, La Normandie des ducs aux rois, Xe-XIIe siècle, Rennes, Éditions Ouest-France, 1998, p. 310 et 317 et Jean Moreau, Dictionnaire de géographie historique de la Gaule et de la France, Paris, Picard, 1972. Cf. aussi, pour la première partie de l’itinéraire, Claude Bouhier, « Les chemins montais dans les anciens diocèses d’Avranches et de Coutances », in Millénaire monastique du Mont Saint-Michel, t. III, p. 256-257.
6 L’Epte : affluent de la Seine et limite entre le Vexin normand et le Vexin français.
7 Pontoise, Val-d’Oise, chef-lieu de canton, Briva Isare au VIIIe siècle (du gaulois briva, « pont ») : « pont sur l’Oise ». On remarquera la forme de l’ouest d’oïl Ponteise donnée à ce toponyme par l’auteur (ou par les copistes ?) ; Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, chef-lieu d’arrondissement ; Lagny-sur-Marne, Seine-et-Marne, chef-lieu de canton ; Sézanne, Marne, chef-lieu de canton ; Vertu(s), Marne, chef-lieu de canton ; Plaierre probablement Pleurs, Marne : cf. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, 1990-1991 (3 vol.), t. I, 1990, p. 2770 : « Pleurs, Marne, Plaiotrum, 1052, Plagiotrum, 1125, de Plairro, 1133, Pleeurre, 1273… », peut-être du latin plebs « peuple » + -ó-durum : « forteresse du peuple ». Consulter, pour l’itinéraire suggéré par ces toponymes, Jean Mesqui, Les routes dans la Brie et la Champagne occidentale : histoire et techniques, Paris, Revue générale des routes et des aérodromes, 1980, carte p. 143 : « Le cycle des foires de Champagne ». Voir aussi Catherine Bougy, « D’un Mont à l’autre : le voyage de deux émissaires de saint Aubert du Mont-Saint-Michel au Monte Gargano », in Vincent Juhel (dir.), Chemins et pèlerins [actes des rencontres historiques d’Ardevon, 2002], publiés dans la Revue de l’Avranchin et du Pays de Granville, t. 80, 2003, p. 125-150.
8 Pour la localisation du royaume de Bourgogne, entré dans le Saint-Empire en 1032 et du duché de Bourgogne, dépendant du royaume de France, cf. Jean Sellier, Atlas historique des provinces et régions de France, Paris, La Découverte – Syros, 1997, carte p. 138.
9 Cf. Stéphane Sinclair, Atlas de géographie historique de la France et de la Gaule, Paris, SEDES, 1985, carte p. 60 : « Les débuts du comté de Maurienne ».
10 Trespasser peut ici signifier « dépasser » ou « traverser ». Cf. à propos de cette partie de l’itinéraire, Vital Chomel et Jean Ebersolt, Cinq siècles de circulation internationale vue de Jougne. Un péage jurassien du XIIIe au XVIIIe siècle, Paris, Armand Colin, t. II, 1951, et plus particulièrement l’introduction de Lucien Febvre (p. 9-11), qui suggère un itinéraire par le col de Jougne et le Grand-Saint-Bernard.
11 Cf. sur ce sujet Jean Favier, Dictionnaire de la France médiévale, Paris, Fayard, 1993, p. 289-290 (s.v. col).
12 Cf., à propos de cet itinéraire, les v. 2995-3042 de la troisième partie du Roman de Rou de Wace (éd. Glyn S. Burgess, p. 168) : Robert le Magnifique, sur la route de Jérusalem, emprunte un itinéraire qui passe par Langres, Besançon, la Bourgogne, le Grand-Saint-Bernard, la Lombardie et Rome.
13 Cf. Renato Stoppani, « Rappels, messages et symboles du pèlerinage le long de la Via Francigena en Toscane », in Xavier Kawa-Topor, Pierre Lançon, Pascale Rols-Féral et al.,Trésors et routes de pèlerinages dans l’Europe médiévale, Conques, Centre européen d’art et de civilisation médiévale, 1994, p. 71-75 ; carte p. 72 : « L’itinéraire de la Via Francigena en Toscane ».
14 Cf. Armando Petrucci, « Aspetti del culto e del pellegrinaggio di S. Michele Archangelo sul Monte Gargano », in Pellegrinaggi e culto dei santi in Europa fino alla Prima Crociata, Todi, Presso l’Academia Tudertina, 1963, p. 168 : « … pellegrini […] giungevano di solito a Montesantangelo andando da Roma a Benevento per Capua o Montecassino e poi salendo la montagna di Siponto… ».
15 Cf. infra v. 3840-3848.
16 Aises a généralement en ancien français le sens d’« aise, aisance, agrément, confort, bien-être, plaisir », (TL I, 258, aise), mais il s’agit ici de la locution en aise, dont un des sens attestés est bien celui de « près, à proximité », indiqué par TLF III, 162-163 enaise : « il li esteit toz tens enaise » (Eneas 7149) : « il était toujours près d’elle ». Nous avons donc traduit en aise par « à proximité », considérant la locution adverbiale comme la transposition du latin médiéval in aiace, « dans le voisinage » (cité par le TLF III, 395 b, aise), proche du sens de l’étymon adjacens (FEW I, 31 b) « qui se trouve dans les environs », « environs ».
17 Prodom (prodome, v. 1687, produen, v. 2281, prosdons 3948) : « homme de bien ». Comme prod, preus « courageux », il a pour étymon le latin tardif et vulgaire prodis, prode « utile », issu de l’interprétation comme un adjectif du préfixe prod dans le verbe prodesse : « être utile ». Prodom a d’abord eu le même sens que preus : « utile au combat », puis pris la valeur morale qui est celle de ses nombreuses occurrences dans le Roman du Mont Saint-Michel.
18 Frarin, dérivé de frater « frère » est un adjectif évaluant une situation économique : « pauvre, misérable » ou psychologique : « malheureux » ou encore portant un jugement de valeur : « vil, lâche, abject ». Il pourrait aussi être un substantif : « mendiant » (FEW III, 765 b, frater) ou « petit moine, moinillon » (Algirdas Julien Greimas, Dictionnaire de l’ancien français, Paris, Larousse, 1992 [1re édition 1979]). Très fréquent aux XIIe-XIIIe siècles, il sort ensuite totalement d’usage.
19 Cf. La Règle de saint Benoît, Adalbert de Vogüé et Jean Neufville (éd.), Paris, Éditions du Cerf (Sources chrétiennes ; 181-186), 1971-1972, ch. LIII, 1-11, p. 610-615 : Omnes superuenientes hospites tamquam Christus suscipiantur […] Ut ergo nuntiatus fuerit hospis, occurratur ei a priore uel a fratribus cum omni officio caritatis […]. In ipsa autem salutatione omnis exhibeatur humilitas omnibus uenientibus siue discedentibus hospitibus : inclinato capite uel prostrato omni corpore in terra, Christus in eis adoretur qui et suscipitur : « Tous les hôtes qui se présentent doivent être reçus comme le Christ […]. Lors donc qu’un hôte sera annoncé, le supérieur et les frères iront à sa rencontre avec toutes les politesses de la charité […]. En saluant, on donnera toutes les marques d’humilité à tous les hôtes qui arrivent ou qui partent. La tête inclinée, le corps prosterné par terre, on adorera en eux le Christ que l’on reçoit ».
20 En ancien français, la forme originelle du participe passé du verbe lire, issue du latin lĕ ́ctus est liz (avec simplification de la triphtongue [íei] consécutive à la palatalisation en [j] du c devant consonne). La forme leiz attestée ici et au v. 999 (voir infra) présente peut-être une évolution dialectale propre à l’Ouest (mais aussi à l’Est). Cf. Pierre Fouché, Phonétique historique du français, Paris, Klincksieck, 1958, t. II, Les Voyelles, p. 327, « Triphtongue à dernier élément palatal », Remarque VIII : « À l’Ouest, íei, après avoir passé à yei (API [jei]) a perdu son premier élément et a abouti à -ei -e ; cf. lectu > leit, -let […]. Ce traitement est aussi propre à l’Est. Cependant, à l’Ouest, on en trouve un autre, exactement opposé : yei a pu y devenir ye : cf. lectu > liet… ». Le traitement du participe en liez, attesté dans les textes archaïques normands, figure dans le Roman au v. 1075. Cf. également liez, « (je) lus », au v. 709.
21 Verté, attesté au xiie s., convient ici à la métrique. La forme [vέtto] actuellement attestée dans le Val de Saire (nord de la Manche) et signalée par René Lepelley, atteste l’amuissement du i prétonique interne de veritáte(m), avec une assimilation ultérieure du r au t.
22 Cf. Marguerite Rossi, « L’accueil aux voyageurs d’après quelques chansons de geste des XIIe et XIIIe siècles », in Voyage, quête, pèlerinage dans la littérature et la civilisation médiévales, p. 381-394.
23 Siponto, siège de l’évêché, aujourd’hui Macedonia.
24 Querre ses oraisons, littéralement « chercher ses prières », est à rapprocher de aler en oroison (Wace, Vie de saint Nicolas, v. 948), partir as oreison « partir en pèlerinage » (FEW VII, 385 b, oratio).
25 Dans l’enorer, on ne peut interpréter le l initial comme un « datif éthique », au sens d’« honorer pour lui », car devant un infinitif il aurait la forme tonique lui et ne pourrait s’élider. Seuls s’élident en ancien français les pronoms atones le et li (ce dernier fréquemment devant en, très rarement devant un autre mot). On considérera donc le syntagme l’enorer comme un infinitif substantivé. Ce dernier, d’usage fréquent en ancien français, peut recevoir aussi bien des compléments verbaux (ici les messagers est complément d’objet direct de l’enorer) que des compléments de substantif.
26 Quer est substitué ici à un que complétif, annoncé dans la proposition régissante par le démonstratif cen : por cen… quer est mis pour por cen… que : « pour cette raison, à savoir que ».
27 Allusion au Liber de apparitione sancti Michaelis in Monte Gargano, Lectio VII : l’archange apparut en songe à l’évêque de Siponto et lui dit : « Non est, inquit, vobis opus hanc quam aedificavi dedicare basilicam. Ipse enim qui condidi etiam dedicavi » : « Vous n’avez pas besoin de dédicacer le sanctuaire que j’ai édifié. Moi qui l’ai fondé, je l’ai aussi dédicacé » (texte établi et traduit par Pierre Bouet et Olivier Desbordes). Pour marquer son passage, l’archange avait imprimé la trace de son pied sur le marbre du sol et recouvert un autel de son manteau rouge.
28 Cf. François Neveux, « Les reliques du Mont-Saint-Michel », in Pierre Bouet, Giorgio Otranto et André Vauchez (dir.), Culte et pèlerinages à saint Michel en Occident. Les trois Monts dédiés à l’archange, [actes du colloque international de Cerisy-la-Salle, 2000], Rome, École française de Rome (Collection de l’École française de Rome ; n° 316), 2003, p. 245-269 : « Ces reliques insignes étaient toujours conservées en 1396 (date de l’inventaire des reliques sans doute réalisé à l’initiative de l’abbé Pierre Le Roy). Elles furent enchâssées au XVe siècle dans deux nouveaux reliquaires, en 1413 pour le voile et en 1459 pour le marbre » (p. 251).
29 Il s’agit de pignora, « preuves matérielles de la présence de l’archange » dans ce lieu, puisqu’il ne peut y avoir à proprement parler de reliques, de « restes du corps » d’un archange ; cf. le titre de la 6e partie de la Revelatio : Qualiter a Gargano sacra sunt pignora deportata.
30 Cels : graphie corrigée du substantif ceus, « aveugles », du latin cæcos, de même sens. Le copiste a considéré ceus comme une graphie plus récente du démonstratif cels, « ceux ».