À seulement 18 ans, Manon Miserette, étudiante en L1 STAPS Accès Santé, a décroché la médaille de bronze aux championnats de France universitaire de cross-country, à Chevaigné, près de Rennes, le jeudi 8 décembre 2022. Elle a franchi la ligne d’arrivée, au terme d’un parcours de 5 km, en 21’17’’. Ce podium est pour elle une « belle récompense » puisque ses entraînements, en parallèle de ses études, requièrent du temps, de l’énergie et de l’assiduité.
Pendant la course
Au départ de la course, Manon s’imaginait faire un top 15. Le parcours, avec du dénivelé positif et la traversée d’un bois, comprenait des passages techniques. La course, au coude à coude, s’est jouée au sprint final. Pour son premier cross universitaire national, Manon s’est offerte une belle troisième place au classement individuel. « Un grand bravo à l’ensemble de mes coéquipières et un grand merci à l’université pour l’opportunité qui m’a été offerte de participer à cet événement », souligne Manon.
Trouver un équilibre avec les études
Originaire de Vire, Manon pratique l’athlétisme depuis l’âge de 6 ans. Elle s’est spécialisée depuis peu dans la course de demi-fond et le cross, et pratique également le 1 500m et le 3 000m sur piste pendant l’hiver. Cette spécialisation a du sens, tant du point de vue de ses passions que de ses performances.
« Courir m’aide à repousser mes limites, à m’aérer l’esprit et à rester concentrée pour mes cours », avance Manon. En parallèle de ses projets sportifs, Manon étudie en première année de licence de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) avec accès santé pour devenir kinésithérapeute.
Elle bénéficie du statut de sportive de bon niveau, un statut mis en place par l’université pour concilier plus facilement pratique sportive et études supérieures. Grâce à ce statut, elle peut être dispensée de certains cours pour sa pratique sportive et dispose d’un accompagnement personnalisé avec l’aide de son professeur référent, Thierry Blanluet. S’absenter d’un cours signifie toutefois qu’il faudra le rattraper, ce qui n’est pas toujours évident. Pour cela, Manon aime profiter de la période avant les partiels pour s’organiser comme elle le souhaite et s’entraîner le matin pour travailler après.
Ce statut lui permet aussi d’avoir un accès privilégié au stade de l’université sur des plages horaires plus étendues. Ce qui est assez pratique pour Manon puisqu’elle s’entraîne seule sur son temps libre grâce à un plan d’entraînement réalisé par son coach, qui est, quant à lui, basé à Vire.