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1 Grande initiale absente dans B : Empres sa mort tot li bernage servent guillaume come sage.
2 1509-1510 absents dans B.
3 comenca.
4 Por ce.
5 auet ; Et uers guillaume tresmuer.
6 De la batalle rou chaca O treis cenz homes.
7 Rou en ot ; Cete balle fut empre.
8 1523-1524 absents dans B.
9 Grande initiale absente dans B : Le rei de france loys.
10 A : cil quil haient ; B : Vne autre foiz que reueleient Chacer ; cil qui haient.
11 Au rei henri dotre le rim Que uoleit fere a sei aclin.
12 son sauer ; pez ; auer.
13 A : puis ui ; B : Lochier son fiz de fonz leva ; li gouerna.
14 1535-1536 absents dans B.
15 Apres ice si porpensa ; vodra.
16 1539-1540 absents dans B.
17 aler aumoinage Asemble a tot son bernage.
18 Quer sa terre richart son fiz Lor a liure ames toz diz.
19 1545 absent dans B : Omage font.
20 uesqit ; puis que il ot fet cest donement.
21 1549-1550 absents dans B.
22 Au palement.
23 ernol ; Li dus a mort.
24 o plorement En aporterent le corps.
25 cleif ; A son breyer.
26 Dun escrin qui ; que fet fere ot.
27 prochenement Si reperast deu palement.
28 liglese sainte marie Dedens roen.
29 enfoy Lame seit sauue au iugement.
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1 Guillaume Longue Épée, maître de la Normandie de 932 à 942.
2 Essilier a souvent en ancien français le sens de « dévaster », « détruire », « faire périr » (cf. les v. 1396, 1653 et 1680) ; mais il peut aussi, comme ici, signifier « envoyer en exil, chasser de son pays ».
3 François Neveux, La Normandie des ducs aux rois…, p. 34, précise : « Le nouveau comte dut affronter un soulèvement des Bretons et une révolte de l’aristocratie normande, sous la direction d’un certain Riouf. La chronologie précise est inconnue, mais il est possible que ces deux évènements soient liés. Les Bretons en question étaient probablement ceux qui occupaient depuis 867 la partie occidentale de la province de Rouen. Les Normands rebelles semblent avoir été des irréductibles Vikings. Riouf réclamait pour lui-même la cession de la (Basse- ) Normandie jusqu’à la Risle ». Cf. aussi Pierre Bouet « Dudon de Saint-Quentin et le martyre de Guillaume Longue Épée », in Pierre Bouet et François Neveux (dir.), Les saints dans la Normandie médiévale, Caen, Presses universitaires de Caen, 2000, p. 237-255 : « Ces Normands refusent de reconnaître l’autorité de Guillaume Longue Épée sous le prétexte qu’il est, par sa mère, Popa, fille du comte de Bayeux, Bérenger, de souche franque, et que, de ce fait, il s’associera aux Francs pour les dominer ou même pour les chasser de Normandie » (p. 239), et Dudon de Saint-Quentin, De moribus et actis…, livre III, § 42-46, p. 182-184.
4 La bataille eut lieu « tout près de Rouen » (François Neveux, La Normandie des ducs aux rois…, p. 35). On avance généralement la date de 934. Pierre Bouet, « Dudon de Saint-Quentin et le martyre de Guillaume Longue Épée », p. 239 : « Le jeune duc, découragé, songe un instant à se réfugier en Francia, puis il a un sursaut d’orgueil et avec trois cents chevaliers d’élite il se lance à l’improviste sur l’armée ennemie et la culbute. La paix et l’ordre se trouvent ainsi rétablis ».
5 Louis IV d’Outre-Mer (921-954), roi de France de 936 à 954.
6 Henri de Saxe (876-936), roi de Germanie de 919 à 936, sous le nom d’Henri Ier l’Oiseleur. Cf. Annalesdu Mont Saint-Michel, année 926 (ms. Avranches, BM, 211, f. 73v) : Hoc tempore firmata est amicitia inter regem Franciae Ludovicum et Heinricum regem Theutorium [sic], in quo placito fuit Willelmus dux Normannorum et Ricardus dux Burgundionumi : « À cette époque fut conclue une alliance entre le roi de France, Louis, et Henri, le roi des Teutons : à cette assemblée furent présents Guillaume, duc des Normands, et Richard, duc des Bourguignons ».
7 Lothaire (941-986), roi de France de 954 à 986.
8 Allusion au livre III du De moribus et actis primorum Normanniae ducum de Dudon de Saint-Quentin, consacré à Guillaume Longue Épée.
9 Richard Ier, fils de Guillaume Longue Épée et de Sprota, sa concubine bretonne, duc de Normandie de 942 à 996.
10 Cf. Dudon de Saint-Quentin, De moribus et actis…, livre III, § 61, p. 205-206. François Neveux, (La Normandie des ducs aux rois…, p. 37), parle à propos de la rencontre de Picquigny (Somme) du 17 décembre 942 entre Guillaume Longue Épée et Arnoul de Flandres, d’un « véritable guet-apens » ; il précise l’origine de la haine d’Arnoul : en 938, le comte Hellouin avait repris, avec l’aide d’une troupe levée en Normandie, la ville de Montreuil-sur-Mer que lui avait enlevée Arnoul.
11 La cathédrale de Rouen, où fut également enterré Rollon ; cf. v. 1504-1505 ; seinte Marie est ici complément (sans préposition) du nom iglise ; cf. v. 1925 le fiz Marie (« de Marie »), et 97 li serf Deu (« les serviteurs de Dieu »).