~
1 3029-3070 absents dans A.
2 Lacunes dans B après 3033 et 3054.
3 Mais cert vns.
4 Si le fist.
5 sor ciel.
6 reliques ; saint michel autre.
7 hennorer ; mieuz ; garder.
8 reliques mellors ; esper nient.
9 estei ; petite.
10 Douze ; y assist.
11 orent ; chaucer.
12 Trestoz ; vesquit : seruit.
13 saint michel ; henora ; ennor fondee.
14 gardout ; Si li donout.
15 creisseit ; en richit qui ne.
16 mest absent.
17 que il eust.
18 A : De si que ; B : De ci que ; le prinst don (3095-3096 omis dans le texte et ajoutés en bas de page).
19 Il estet vel ; Einz que ; mort ; feit.
20 sa moillier.
21 A : Que michiel ; B : el le gardast Que saint michel ; henorast.
22 feit il.
23 fondames : y orames.
24 Je te di bien et veraiement ; saint michel.
25 3109-3110 absents dans B.
26 Tant come le seruiras Et de bon cour le hennoreras.
27 ie te di ; Ja nauras besoign.
28 desconseillee Seu veuz.
29 mez ; foyson.
30 A : Ainz defiera ; B : Einz te fera ; feit neule por.
31 diras.
32 A : tolt ; B : molt ; doce ; enoree.
33 Onques ; vosistes Ne fust fete des quou deistes.
34 Toute ; Que sa uoie que vous pleseit.
35 Onques ; matin ne seir.
36 autre ; namei.
37 nequedeit ; gardez ; saint michel ; henorez.
38 Et son mostier tres bien serueiz Jeu vous commant et a uoz fiz.
39 A : Ie nen sei plus . mes quil fina ; B : Je ne se plus mes qui fina Apres la mort hennore a.
40 A : de tens. et ; B : de temps et.
41 Mes assez tost entre lessa.
42 hons ; III fiz ; beaus.
43 Por seignorie de sa terre ; entreus feit.
44 ont ; li glese ont trouee eu val.
45 fondee ; Checun ; ce quil poeit.
46 Toleites ; toutes ; nont gueres.
47 Checun deus treis tost gasta Quanque son pere li lessa.
48 A : Aseiz poureit ; B : Asses porent.
49 vilement ; li pere ; henoree.
50 Tant lont destruite et aquise Que remes en li deu servise.
51 nulle.
52 vite ; lont ; li chiens iesir y uont.
53 Si que la dame ; Par me dous huis qui sont ouert.
54 A : De la chapele . meis portout ; B : De la chapele mois portot De la quesine teus cum ot.
55 eu liure.
56 pres ; Onques.
57 Comme eul ert gaste et lediee ; semblot chose gestee.
58 Lor leiz ; se sai.
59 A : Icen faire que le aveit ; B : Ice fere que el aveit.
60 Mout ; fous qui qui sacreit Plusor autre.
61 A : icen troua ; B : feit ice troua ; loblia.
62 Grande majuscule ici dans B : Quant molt anz furent trespassez : volentez.
63 Daler en pelerinage ; saint michel lez.
64 Alee yest o sa menee ; eu vint.
65 A : qui est (i omis) ; B : Desques ; vn mosteret De saint esteenne qui iesteit.
66 illeuc ; Par me montot.
67 Amonter ; Des quel le fut soz.
68 A : Par braz . par cuisse la traieit ; B : Par braz par cuisses la treit.
69 se li.
70 rompeit.
71 Dous toises ; arriere.
72 vout au mont aler Silesteut empres retorner.
73 toste.
74 pars ; ce veir espessement.
75 A : Dunc ; B : remes ; Dont la gent ne seit acorue.
76 hont que el out ; foiz essaie vout.
77 A : Sel porreit ; B : Se el le porreit ; monter Mes en erres ; ruser.
78 son mal toz dis creisseit.
79 cest agrauentee.
80 A : plor . o gemement ; B : plor et gemement A uoe.
81 A : requierent ; B : Que saint michel requereit ; onques rien fete.
82 Que remembrer onques seust Par cil mal venu li fust.
83 Je ai feit ele ; Si meit dex onc nel honi.
84 A : Nobles hom ert . et netee ; B : Nobles hons esteit . et netee.
85 se ie el lessasse ; un autre.
86 pecher Ne auer.
87 A : uuiel estre ; B : voil etre.
88 Et si en aige ; Mes nel veul fere en nulle.
89 James ; prendre ; soue amor tant com viure.
90 Onques maalle ; home.
91 A : uenuee : creuee ; B : venue : corue.
92 A : cheitiue. que monter Ne pois au temple. ne entrer ; B : chaitiue que eu mostier Ne puis au temple ne aler.
93 debotee.
94 Tant aci dex lei destorbier.
95 A : Icen diseit . et si plorout ; B : Ice diseit et ; E ; sestot.
96 Ses homes lonc dilec ; A lostel lont eu borc.
97 A : As moisnes sus . et alabe ; en erre ; B : As moines sus et alabbe.
98 ont ; checun.
99 la dame ; poet ; eu mont par nul endret.
100 desus ; Si les couenet.
101 veir onques ne poeit Ne nul de ceux qui illeuc.
102 hildebert abbez.
103 A : i sera ; B : il sera et lieu et temps ; dire.
104 A : Et des ses mors ; B : Et de ses morz ; De ses euures.
105 orent ; Isnelepas.
106 moines de la meson.
107 Je se tres bien les dous nomer.
108 hidemen ; frere carnal.
109 de (?) ou.
110 ont esgardee E puis si ; lont aresonee.
111 en sey peche aueit ; onques.
112 Si le gehisse a un proueire Puis i montera en erre.
113 liglese ; vee.
114 A : piechei ; B : Encontre ce ; peche ; feit.
115 De maniere ; autre.
116 Pa quei ; etre creue Cest chose ne auenue.
117 trespencee ; lacheson ; obliee.
118 A : Del reprouier. et del ; B : deu reprouier et du ; en tel veage.
119 Empres li ront ce.
120 saint michel requerre ; home.
121 A : Et sun ; A chapele . ne ; B : Et se vnc ; A chapele ne.
122 fondee ; henor ; saint michel.
123 A : De que ; De seint Michiel . a sospirer ; B : liglese ; nommer ; De saint michel a sopirer.
124 en erres.
125 ceus qui illeuc ; Dist ; vint son cire au mont.
126 que nen porta De liglese que il fonda.
127 Conment ; i assist ; ce meimes.
128 Et du mostier qui ore ert gast.
129 Par le ; fiz ; il erent apouriz.
130 dota qui cen oit ; cel fet ; venit (ou vieint).
131 eue ; en preneit.
132 Li archangre ce dient ; A qui eule son leu destruit (Aueit).
133 Aueit si commence a plorer Et ses cheueus adessi (rer peu lisible).
134 Ses vetemens ; dessirout ; es moines tost demandont.
135 A saint michel pour fere.
136 3337-3338 absents dans B.
137 Que cest forfeit li pardonast A saint michel se el esperast (vers intervertis).
138 Amoneste i donc li ont ; illeuc entor le.
139 saint michel ; reperast.
140 restorereit ; poer ; el.
141 ramerreit ; Com ert eu temps.
142 A : enirre ; B : en erres ; Parme tot ce si otria.
143 A : seruirent : uiureit ; B : seruireit : viureit.
144 A li glese ; apres ; Sus franchement est amonte.
145 ale deuant ; elle vint apres.
146 Sans ; se cocha.
147 plorout ; pechez ; ces dras ; mollez.
148 Saint michel ; Que ce li doint ; son cuer.
149 Apres ice labbe ; la soulsist.
150 temps ; A saint michel.
151 A : destorier ; B : cest penee de amender A son poer et destorer.
152 Au mont voe.
153 vreement.
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1 Ars : « arts », ici « discipline des études libérales », enseignées en tant que méthodes ; il s’agit de la grammaire, de la rhétorique, de la dialectique (le trivium) qui initiaient à la maîtrise de la langue, et de l’arithmétique, de la géométrie, de l’histoire, de la musique (le quadruvium), qui représentaient un niveau plus avancé. Benoît de Sainte-Maure évoque dans Le Roman de Troie, v. 8 le grand livre des set arz (cf. TL I, 551-553). Le système, qui remontait à Varron (IIe s. av. J.-C.), avait été adapté et développé au Ve siècle par Marcien Capella, dans le De nuptiis Philologiae et Mercurii (« Des noces de Philologie et de Mercure »), ouvrage présent dans de nombreuses bibliothèques monastiques et encore utilisé au Moyen Âge, où les Arts ont longtemps représenté l’essentiel du curriculum (cf. Ludo Milis, Les moines et le peuple dans l’Europe du Moyen Âge, Paris, Belin, 2002, p. 97).
2 La Revelatio fut probablement rédigée par un clerc du Mont Saint-Michel ou d’Avranches, à la demande de son évêque ou de son métropolitain, appelé ici « le seigneur ».
3 Leçon, du latin lectio : « lecture, manière dont un fait se raconte » ; par extension « texte », « histoire, en général », « règle de conduite donnée par des préceptes » (Godefroy X, 69 b-c, leçon).
4 Précision importante ; cf. le sixième récit en latin des Miracula (qui ne figure pas dans le Roman), « De peregrino qui injussus lapidem de eodem loco detulit », ms. Avranches, BM, 211 : f. 36v-38r ; 212 : f. 25v-27r ; 213 : f. 143r-143v, et Chroniques latines…, Pierre Bouet et Olivier Desbordes (éd.), Miracula sancti Michaelis VI, 1-3, « De peregrino qui iniussus lapidem de eodem loco detulit » : un pèlerin ayant emporté avec lui sans autorisation une pierre du sanctuaire est l’objet de la vindicte de l’archange.
5 Les deux occurrences du substantif reliques aux v. 3071 et 3075 sont écrites avec une majuscule initiale dans la version de A.
6 Un sanctuaire renferme généralement des reliques du saint auquel il est dédié.
7 Cf. supra v. 1025 : Doze chanoines i metrai.
8 En qui enor : le relatif qui (= cui) est complément de détermination de enor, construction déjà archaïque mais encore bien attestée en ancien français.
9 Mest : passé simple (P3) de maindre (ou manoir) « rester ».
10 Grant ou petit peut s’appliquer à menbre ou à mal.
11 De ci que la que, d’ici la que : « jusqu’à ce que ».
12 Chastier, du latin castigare : « avertir, instruire » et « corriger ».
13 Cf. supra v. 301-303.
14 Joster : « rassembler, réunir », latin juxtare « être attenant à, toucher à », formé à partir de la préposition juxta « près de » (FEW V, 97-99, juxtare).
15 Foison, du latin fusio « profusion ».
16 Nous rectifions en defira la leçon defiera des manuscrits : le verbe defire (FEW III, 29 b, deficere) « périr, s’évanouir, mourir », convient au contexte métrique et sémantique ; il est attesté dans Alexis (R. 277), dans le même type de comparaison : Et esvanoïr comme vent Et defire comme fumee (cité par TL II, 1289).
17 Cf. TL VI, 658, Nule, nieule, niule, nieble, niele, neule « brouillard (XIIe-XIIIe s.) ». Le FEW VII, 69 a, nebula, signale la forme niule comme « normande et anglo-normande ». Au v. 3854 la graphie eu de neule note la voyelle [œ] (D’une neule qui est venue).
18 La graphie enmei de A (à comparer avec amee au v. 3125) suggère une prononciation nasalisée du a, en vigueur depuis le XIe siècle jusqu’au début du XVIIe.
19 Commander : « confier » ou « recommander » ; le peut avoir pour référent « le mostier » ou « le fait d’honorer la chapelle comme il convient ».
20 FEW XIV, 136 b, vallis « vallée » : torner el val, « abaisser, avilir ».
21 Dans le contexte, le passé simple pourent, version de B, est préférable au futur du passé poureit, de A. A présente d’autres exemples de confusion graphique entre i et n ; cf. v. 6 : A : demandeit et B : demandent ; v. 1861 : A : seuveit et B : sivent ; v. 2924 : A : convenent et B : conveneit.
22 Aquerre, aquerir : « chercher » et « acheter » mais aussi « atteindre » et « accabler » (pour un mal).
23 Cf. Pierre Bouet et Olivier Desbordes (éd.), Chroniques latines…, Miracula sancti Michaelis V, 2 : Per hujus etiam duo sibi contraposita ostia ipsius mulieris mensae inferebantur fercula…
24 Salle : pièce principale de l’habitation féodale.
25 Si nous adoptons la leçon trova des deux manuscrits, nous comprendrons le verbe, du fait de son contexte, par « ressentit les conséquences, fit l’expérience » : « le bien qu’il avait fait en fit l’expérience »… Mais nous suggérons aussi une possible leçon prova : « le bien qu’il avait fait le prouva, le confirma ».
26 Poiee pour puiee, participe du verbe puier, « monter, gravir, grimper », dérivé de pui, « hauteur », du latin podium, de même sens : le copiste utilise souvent la graphie anglo-normande u pour le o fermé (cf. v. rumpeit pour rompeit). Il a pu ici procéder à l’inverse, par hypercorrectisme.
27 Teise, « toise », latin populaire tensa, « étendue » (de tensare « tendre ») : « Mesure de longueur valant six pieds » (A. J. Greimas, Dictionnaire de l’ancien français).
28 Ruseir (v. 3218), ruser (v. 3264), « se retirer, reculer », du latin recusare, « refuser », désigne à l’origine en français les détours, constitués de reculs, d’un gibier pour échapper aux chasseurs. D’où le sens, attesté dès l’ancien français, de « tromper ». Estut : passé simple du verbe impersonnel estovoir, formé à partir de estuet « il faut », lui-même issu de est opus « il y a nécessité » ; la locution a été considérée comme un verbe simple en roman et normalisée par les locuteurs (Gaston Zink, Morphologie du français médiéval, pose un étymon *estopet). Aux v. 3264 et 3468 estouveit est la forme d’imparfait correspondante.
29 Acraventee : cf. v. 2695.
30 Si m’aït Dex : cf. v. 2565.
31 Plus de lui : cf. v. 3133 : le pronom personnel complément du comparatif est généralement introduit par de.
32 Noaudre, « plus mauvais, pire », a pour étymon, selon le FEW VII, 231 b, nugalis, le comparatif *nugalior, « plus inutile, plus mauvais », dérivé de nugae, « bagatelles ».
33 La graphie sin nai : « et si en ai (je) » rend compte de l’enclise de si en (sin) et de la liaison avec la P1 du présent de l’indicatif du verbe avoir (nai). Ce phénomène phonétique, qui figure dans deux Rondes du Bessin et de La Hague : Inn’ont (In n’ount) menti pa leu (la) goule : « il(s) en ont menti par leur bouche », citées par René Lepelley dans Paroles de Normands (Caen, Presses universitaires de Caen, 1995, p.77), est toujours attesté dans le français régional de Basse-Normandie.
34 FEW VI, 1, 571 a, *medialis « moyen, placé au milieu » : maille, « monnaie de billon au-dessous du denier », exprimait l’idée d’une somme infime, pour laquelle le français moderne emploie sou, tout en conservant maille dans les locutions N’avoir ni sou ni maille et Avoir maille à partir avec… (« un sou à partager », c’est-à-dire « un conflit avec… »). L’ancien français employait aussi la négation ne… maille : « ne… rien du tout » où maille renforce la négation.
35 La phrase est suivie dans le texte en ancien français d’un punctus interrogativus, qui a une valeur interrogative ou exclamative. Pour les graphies creuee et venuee, cf. les rimes creuee et avenuee, v. 3996 et 3997. Les deux e peuvent noter que le u est long. Mais la graphie n’est pas systématique comme le montrent les rimes des v. 3213 et 3214 : rue et corue.
36 Que, en tant qu’adverbe interrogatif et exclamatif, est fréquent dans les phrases négatives. Cf. Philippe Ménard, Syntaxe de l’ancien français, p. 102, § 96.
37 Destreit, destroit, latin destrictus « resserré, étroit » : « lieu resserré, prison étroite » et « gêne, peine, rigueur, difficulté, embarras, nécessité » (v. 3266) ; cf. destraindre, « resserrer, contraindre, forcer ». Dans por nul destreit, le substantif exprime non pas la contrainte, la peine infligée, mais plutôt sa conséquence, la peine éprouvée pour la surmonter. Cf. le v. 3370 où par grant destreit peut désigner la cause : « dans une grande difficulté » ou la conséquence : « dans une grande détresse ».
38 Estouveit : cf. estut, v. 3208 et 3218.
39 Hildebert Ier, abbé du Mont de 1009 à 1017, désigné par Richard II pour succéder à Mainard II, trop âgé.
40 Endreit / endroit peut préciser le lieu, le temps ou les circonstances : cf. v. 2624.
41 A et B proposent la leçon Et de ses mors : au vers suivant, de ses ouvres a pu influencer le copiste du manuscrit dont les deux scribes ont reproduit l’erreur.
42 Le récit de la découverte des reliques d’Aubert, sous l’abbatiat d’Hildebert Ier, figure à la suite de l’Introductio monachorum sous le titre De translatione et miraculis beati Autberti : cf. ms. Avranches, BM, 211, f. 22v-25r ; 213, f. 143v-145r ; Chroniques latines…, Pierre Bouet et Olivier Desbordes (éd.), De translatione et miraculis beati Autberti I, 1-6, « De sancta translatione beati Autberti ». Mais il ne se trouve pas dans le Roman du Mont Saint-Michel. Guillaume de Saint-Pair a pu avoir l’intention de transposer ce récit en français, sans parvenir à réaliser son projet, ou bien il a fidèlement traduit le passage des Miracula sancti Michaelis, dont l’auteur exprime aussi cette intention : Domnus abbas Hildebertus eundem locum strenue regebat illis diebus ; qui quantus qualisve extiterit, quomodo sua industria eandem abbatiam ampliaverit in alio opere, Deo nos juvante, liquebit. (Chroniques latines…, Pierre Bouet et Olivier Desbordes (éd.), Miracula sancti Michaelis V, 5), sans former réellement le projet d’en faire autant.
43 Hildeman et Fromond faisaient déjà partie de la communauté monastique sous l’abbatiat de Mainard II, qui succéda à Mainard Ier en 991 et fut remplacé par Hildebert en 1009 : ils figurent sur une liste des moines dressée sur une page restée libre d’un sacramentaire du Mont conservé à Orléans (BM, ms. 127, f. 361). Hildeman est aussi cité comme un des acteurs de la translation des reliques de saint Aubert. Cf. Chroniques latines…, Pierre Bouet et Olivier Desbordes (éd.), De translatione et miraculis beati Autberti I, 5 : « De sancta translatione beati Auberti » ; cf. également Marcel Lelégard, « Saint Aubert », in Millénaire monastique du Mont Saint-Michel, t. I, p. 39-40 et dom Jean Laporte, « L’abbaye du Mont Saint-Michel aux Xe et XIe siècles », ibid., p. 64-65.
44 Pechié criminal, syntagme courant en ancien français : « péché mortel ».
45 L’épouse fidèle à son mari au-delà de la mort est exemplaire sur le plan de l’amour humain, mais a négligé l’amour de Dieu et du saint et c’est à ce titre qu’elle se voit interdire l’entrée du sanctuaire.
46 Semblable formule se trouve aussi aux vers 3247-3248 : Lasse, chetive, que monter Ne pois au temple, ne entrer ?
47 Vou : « vœu », forme de l’Ouest d’oïl dans laquelle la diphtongaison incomplète du o fermé accentué et libre de votu(m) a abouti à [u], graphié ou. Cf. notre introduction.