Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 1008 à 1012

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

Fermer

Pensées, volume II

1008

{f.37r} Presque toutes les vertus

Vertus

sont un raport particulier d’un certein homme a un autre par exemple l’amitié l’amour de la patrie la pitié sont des raports particuliers mais la justice est un raport general or toutes les vertus qui detruisent ce raport general ne sont pas des vertus :

- - - - -

Main principale M

1009

Je disois je suis ami de presque touts les esprits et ennemi de presque touts les coeurs :

- - - - -

Main principale M

1010

[Passage à la main E] Dans les points peu importants de controverse querelles ou la religion se fait la guerre a elle même.

Passage de la main M à la main E

1011

[Passage à la main M] Autrefois les femmes estoint belles aujourd’ui elles sont jolies : elles estoint contreintes peu d dans leurs manieres peu de societe ne songoint qu’a leur tein n’osoint montrer le nez de peur de gater leur tein qui les tenoit en servitude des lavemens continuels cette perpetuelle attention retressissoit l’leur esprit les romans de ces temps la nous peignent toujours la beauté la majesté un nes aquilin de grands yeux ils ne peignent pas les graces aujourd’hui on ne peut pas reprocher a nos femmes qu’elles n’ayent une grande liberte dans l’esprit les manieres et les moeurs moeurs  :

- - - - -

Passage de la main E à la main M

1012

{f.37v} Mad la p de Lix[1] : m’ayant demende mon advis sur son mariage avec Mr de M :je fus d’avis d’un avis contraire au le desaprouvay je lui envoyay ces maximes

- - - - -

1
L’amour ne révéle jamais les choses que l’extrême amitié a fait dire

- - - - -

2
Tout amour qu’il est, il a ses regles ; et dans les ames bien nees nées elles sont plus fortes que ses loix

- - - - -

3
Le coeur est donné tout entier a l’amour ; l’ame l’ame reste pour la vertu :

- - - - -

Main principale M


1012

n1.

Anne Marguerite Gabrielle de Beauvau (1707-env. 1790), princesse de Lixin, veuve en 1734, deviendra, par un remariage en 1739, marquise puis duchesse de Mirepoix. Sœur du prince de Beauvau et de la marquise de Boufflers, elle faisait partie du cercle de Caylus et de Jeanne Quinault et des amis de Mme de Graffigny ; voir Judith Curtis, “Divine Thalie”, the Career of Jeanne Quinault, Oxford, Voltaire Foundation (SVEC ; 2007 : 08), 2007, p. 136.