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Pensées 1216 à 1220

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1216

Je disois c’est le Marais qui a fait couper le cou a Mr de Saint Mars[1] (messieurs du Marais) il ne pouvoit pas vivre sans le Marais[2]

Le Marais a Paris

 ; aujourd’hui on ne peut pas y vivre :

- - - - -

Main principale M

1217

Il est tres plaisant qu’en Angleterre lors qu’il estoit incertein si l’inoculation de la petite verole reussiroit tout le monde voulut se faire inoculer et qu’a present que le succes en est sur personne n’y pense. On aime a avoir fait une chose singuliere, et de plus on s’entêste d’une chose que l’on voit contredite mal à propos ou par de mauvais raisonnemens, comme dans ce cas cy où l’on voyoit le[s] medecins pour, êt les theologiens contre[1].

Inoculation

- - - - -

Main principale M

1218

{f.95r} Louis 14 il avoit dans leur perfection toutes les vertus mediocres et le comencement de toutes les grandes :... trop peu d’esprit pour un grand homme... grand avec ses courtisans et les etrangers, petit avec ses ministres. Voy. p. 79 de ce vol.

- - - - -

Main principale M

1219

Je disois je n’estime pas les homes parce qu’ils n’ont pas de deffauts, mais parce qu’ils se sont corrigés des deffauts qu’ils avoint

Défauts sont corriges

- - - - -

Main principale M

1220

La p. d’Au.[1] me disoit de parler je lui repondis madame si je parlois vous ne parleries pas :

- - - - -

Main principale M


1216

n1.

Voir nº 947.

1216

n2.

Montglat, dans le tome I de ses Mémoires, parle des plus honnêtes gens de la Cour, qui « avoient fait une cabale de gens à Paris qu’on appeloit Messieurs du Marais, lesquels se rendoient tous les soirs chez Madame de Rohan à la place Royale ». Cinq-Mars, retenu à la Cour comme favori de Louis XIII, regrettait leur compagnie (Collection des Mémoires relatifs à l’Histoire de France, C.-B. Petitot (éd.), Paris, Foucault, 1825, t. XLIX, année 1642, p. 371 – Catalogue, nº 3015, éd. de 1727). Tallemant des Réaux emploie la même expression pour designer l’entourage de Cinq-Mars et en particulier Louis d’Astarac, vicomte de Fontrailles, qui fit aussi partie de la conspiration de Montrésor (Historiettes, L. J. N. Monmerqué (éd.), Paris, A. Levavasseur, 1834, t. 1, p. 412-413, note de l’auteur). Après la découverte du complot, Cinq-Mars, contrairement à Fontrailles et à Montrésor, ne fuit pas à l’étranger et fut exécuté ; voir nº 947, note 1.

1217

n1.

La pratique, importée de Turquie, se développa en Angleterre et fit l’objet de controverses, parmi les médecins et théologiens, dans les années 1720 (voir Catriona Seth, Les Rois aussi en mouraient. Les Lumières en lutte contre la petite vérole, Paris, Desjonquères, 2008, p. 39-49). Montesquieu en était informé par son correspondant et ami, Denis Dodart, dont le père, premier médecin du roi, reçut la Lettre sur l’inoculation de la petite vérole de Jean de La Coste (Paris, C. Labottière, 1723 ; lettre également publiée dans le Recueil de pièces concernant l’inoculation de la petite vérole […], P.-J. Morisot-Deslandes et J.-E. Montucla (éd.), Paris, Desaint et Saillant, 1756, p. 140-200), qu’il signala à Montesquieu (Correspondance I, p. 75 ; 79, note 13). Voir Spicilège, nº 646.

1220

n1.

Catherine de Belrieu de Virazel (1702-?), qui avait épousé en 1715 Henri d’Augeard, président à mortier au parlement de Bordeaux, à l’âge de treize ans et demi : voir Stéphane Minvielle, « Le mariage précoce des femmes à Bordeaux au XVIIIe siècle », Annales de démographie historique, nº 111, 1, 2006, p. 159-176 [accessible en ligne à l’adresse suivante : http://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2006-1-page-159.htm]. Montesquieu fait allusion à elle dans sa correspondance (lettre à Mme Duvigier du 7 août 1725, Masson, t. III, p. 805).