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Pensées 1230 à 1234

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1230

C’est une sotise de Bayle de dire q[u]’une republique de bons chretiens

Republique de chretiens Bayle

ne pourroit pas subsister c’est qu’il ne peut pas y avoir une république de bons chretiens ; de meme lors qu’on dit qu’[u]ne rep. d. philosophes ne pourroit pas subsister c’est qu’il ne peut pas y avoir une république de philosophes ; tout est meslé[1].

- - - - -

Main principale M

1231

Mr Coste, disois je en riant, croit avoir fait Montagne, et il rougit quand on le loüe devant lui[1]

Coste Montagne.

.

- - - - -

Main principale M

1232

I sai Je disois on plait et deplait par la nature. Mlle de Clairmond[1] ne peut pas deplaire, le duc de Villard[2] ne peut pas plaire

On plait et on deplait par la nature

.

- - - - -

Main principale M

1233

Il falloit qu’il se fût fait un grand changement dans l’esprit des Atheniens par la philosophie de Socrate 

Socrate

puis que Platon remercioit les dieux d’estre né de son temps :

- - - - -

Main principale M

1234

{f.100v} Mad of Mort[1] take the deffence of an honest man injustly [deux lettres biffées non déchiffrées] injuried I said to her[2] madame je scavois bien que vous aviés des avies des belles qualites  mais je ne scavois pas que vous eussiés des vertus ; on voulut critiquer ceci I said la vertu n’est pas mise au nombre des vertus :

- - - - -

Main principale M


1230

n1.

Cette remarque est une ébauche du chapitre 6 du livre XXIV de L’Esprit des lois. L’hypothèse scandaleuse des Pensées diverses sur la comète (Pierre Bayle, Pensées diverses sur la comète, P. Rétat (éd.), Paris, Nizet, 1984, § 124, p. 360-361) y est réfutée par Montesquieu ; sur l’autre paradoxe selon lequel mieux vaut être athée qu’idolâtre, voir EL (XXIV, 2). L’auteur sera accusé par l’un de ses censeurs jansénistes d’avoir traité Bayle de « grand homme », l’obligeant à se justifier dans sa Défense de l’Esprit des lois (réponse à la seconde objection, DEL, p 78-79). Sur les rapports entre Montesquieu et Bayle, voir Robert Shackleton, « Bayle and Montesquieu », dans Pierre Bayle. Le philosophe de Rotterdam, Paris, J. Vrin, 1959 ; et l’article de Lorenzo Bianchi, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Bayle » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=343].

1231

n1.

Cf. nº 1441. Montesquieu possédait les Essais publiés par Pierre Coste (Londres, 1724), dans une édition de 1727 (La Haye – Catalogue, nº 1507). Sur leurs relations et l’édition de Montaigne, voir Shackleton, p. 106.

1232

n1.

Voir nº 213.

1232

n2.

Claude Louis Hector, maréchal puis duc de Villars (1653-1734), s’illustra lors de la guerre de Succession d’Espagne. Vainqueur de Friedlingen (1702), de Höchstädt (1704) et de Denain (1712), il prit encore à quatre-vingts ans, en 1733, le commandement de l’armée française pour la conquête du Milanais lors de la guerre de Succession de Pologne. La remarque a donc été faite avant 1734 ; voir le portrait de Villars par Saint-Simon (Saint-Simon, t. II, p. 252-256).

1234

n1.

Personnage non identifié.

1234

n2.

« Mad de Mort prend la défense d’un honnête homme injustement offensé je lui dis » (nous traduisons).