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Pensées 1589 à 1593

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1589

Je disois de Voltaire V c’est un probleme scavoir qui lui a rendu plus de justice ceux qui lui ont donné cent mille louanges ou ceux qui lui ont donné cent coups de baton[1] :

- - - - -

Main principale M

1590

Passions prodigues

Je ne scay qui a dit les gouts sont avares et les passions prodigues[1]  :

- - - - -

Main principale M

1591

Le pere du feu roy de Prusse[1] estoit magnifique il mourut a onze heures ; il di le diné ne fut pas servi il servit pour huit jours.

- - - - -

Main principale M

1592

Mad
J’ay oui dire je ne scay où (ou ay lu) que madame de Montespan sentit quelque atteinte de devotion et vint a Paris on ne vouloit pas qu’elle revint a la cour. Mr de Maux[1] fut d’avis qu’elle revint, mais a condition qu’elle seroit toujours entre trois ou quatre prudes ; le roy vint luy parla dans une embrasure, de la passa dans le cabinet ; de la naquit ce visage {f.456r} motié amour motie jubilé qui est madame d’Orleans[2]

- - - - -

Main principale M

1593

Je disois je ne veux point ressembler a ces
Je disois il y a des poètes qui ressemblent a ces
Voltaire ressemble a ces
Je disois de V. dont le caractere estoit miserable il ressemble [a ces] cochenilles

Cochenille

qui donnent le plus beau coloris de la nature et ce ne sont que des vers :

- - - - -

Main principale M


1589

n1.

Allusion à la bastonnade infligée à Voltaire par le chevalier de Rohan en 1726 (Voltaire en son temps, R. Pomeau (dir.), Oxford, Voltaire Foundation, 1988, vol. I, D’Arouet à Voltaire, 1694-1734, p. 204-205) ; Montesquieu avait relaté l’épisode dans le Spicilège (nº 773).

1590

n1.

Cf. nº 1577.

1591

n1.

Les dépenses fastueuses de Frédéric Ier, électeur de Brandebourg, « roi en Prusse » (1657-1713), grevèrent les finances de la Prusse, ce qui explique peut-être qu’à la table de son fils Frédéric-Guillaume Ier, « on […] meurt de faim » (Voyages, p. 441).

1592

n1.

Voir nº 1335, note 1.

1592

n2.

Françoise Marie de Bourbon, dite d’abord Mlle de Blois, duchesse de Chartres puis d’Orléans (1677-1749), épouse du Régent, aurait été conçue par Louis XIV et sa maîtresse, Mme de Montespan, lors de retrouvailles à Versailles. Les deux amants, pleins de remords, s’étaient séparés à l’occasion d’un jubilé, selon Mme de Caylus, qui voyait dans la physionomie de la duchesse d’Orléans « des traces de ce combat de l’amour & du Jubilé » (Souvenirs de Mme de Caylus, dans Nouvelle collection des Mémoires pour servir à l’histoire de France […], J.-F. Michaud et J.-J.-F. Poujoulat (éd.), Paris, chez l’éditeur du commentaire analytique du Code civil, 1839, t. VIII, p. 484). Montesquieu fréquenta le cercle de Caylus (nº 1012, note 1 et 1377, note 1) qui détenait le manuscrit autographe des Souvenirs de sa mère ; il en existait au moins une autre copie détenue par Mlle d’Aumale (voir la notice de Monmerqué dans la Collection des Mémoires relatifs à l’Histoire de France, C.-B. Petitot (éd.), Paris, Foucault, 1828, t. LXVI, p. 353 et suiv.). Ces Souvenirs furent édités pour la première fois par Voltaire en 1770 (Les Souvenirs de Mme de Caylus, Amsterdam [Genève], J. Robert).