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Pensées 1592 à 1596

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1592

Mad
J’ay oui dire je ne scay où (ou ay lu) que madame de Montespan sentit quelque atteinte de devotion et vint a Paris on ne vouloit pas qu’elle revint a la cour. Mr de Maux[1] fut d’avis qu’elle revint, mais a condition qu’elle seroit toujours entre trois ou quatre prudes ; le roy vint luy parla dans une embrasure, de la passa dans le cabinet ; de la naquit ce visage {f.456r} motié amour motie jubilé qui est madame d’Orleans[2]

- - - - -

Main principale M

1593

Je disois je ne veux point ressembler a ces
Je disois il y a des poètes qui ressemblent a ces
Voltaire ressemble a ces
Je disois de V. dont le caractere estoit miserable il ressemble [a ces] cochenilles

Cochenille

qui donnent le plus beau coloris de la nature et ce ne sont que des vers :

- - - - -

Main principale M

1594

Gens morts

Je disois de ceux qui par quelque injustice avoint quitté le service ; ce sont des gens morts au service des ministres

- - - - -

Main principale M

1595

Je disois que du temps du Cardinal[1] on avoit toutes incomodites de l’ordre, et qu’on n’en avoit aucun des avantages

- - - - -

Main principale M

1596

Naivete

Scaramouche[1] pleure on lui en demande la raison il dit il mondo s’imputanisce, ed io son vecchio[2]. C’est la naïveté dan qui plait, outre l’expression :

- - - - -

Main principale M


1592

n1.

Voir nº 1335, note 1.

1592

n2.

Françoise Marie de Bourbon, dite d’abord Mlle de Blois, duchesse de Chartres puis d’Orléans (1677-1749), épouse du Régent, aurait été conçue par Louis XIV et sa maîtresse, Mme de Montespan, lors de retrouvailles à Versailles. Les deux amants, pleins de remords, s’étaient séparés à l’occasion d’un jubilé, selon Mme de Caylus, qui voyait dans la physionomie de la duchesse d’Orléans « des traces de ce combat de l’amour & du Jubilé » (Souvenirs de Mme de Caylus, dans Nouvelle collection des Mémoires pour servir à l’histoire de France […], J.-F. Michaud et J.-J.-F. Poujoulat (éd.), Paris, chez l’éditeur du commentaire analytique du Code civil, 1839, t. VIII, p. 484). Montesquieu fréquenta le cercle de Caylus (nº 1012, note 1 et 1377, note 1) qui détenait le manuscrit autographe des Souvenirs de sa mère ; il en existait au moins une autre copie détenue par Mlle d’Aumale (voir la notice de Monmerqué dans la Collection des Mémoires relatifs à l’Histoire de France, C.-B. Petitot (éd.), Paris, Foucault, 1828, t. LXVI, p. 353 et suiv.). Ces Souvenirs furent édités pour la première fois par Voltaire en 1770 (Les Souvenirs de Mme de Caylus, Amsterdam [Genève], J. Robert).

1595

n1.

Le cardinal Fleury mourut le 29 janvier 1743.

1596

n1.

Le personnage de Scaramouche, personnage de la Comedia dell’arte, a été créé par Tiberio Fiorilli (1608-1694), acteur napolitain ami de Molière et protégé de Louis XIV. Sur Scaramouche et le public parisien, voir Nino Borsellino, « Percorsi della commedia dell’arte : Scaramuccia da Napoli a Parigi », dans Le Théâtre italien et l’Europe, XVe-XVIIe siècles (Actes du Ier congrès international de Paris, 17-18 octobre 1980), C. Bec et I. Mamczarz (dir.), Paris, PUF, 1983, p. 116.

1596

n2.

« Le monde s’encanaille et je suis vieux » (nous traduisons).