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Pensées 1651 à 1655

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1651

Quand on considere les hommes de notre nation on est etonné de voir des gens qui ne se tiennent jamais pour ruinés, et qui ne se tiennent jamais pour enrichis, pour moy je m’estime heureux d’avoir… mille livres de rentes qui n’ont affaire a personne[1].

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Main principale P

1652

Malheureuse condition des hommes, a peine l’esprit est-il parvenu au point de sa maturité, le corps commance a s’afoiblir

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Main principale P

1653

Mon merite a percé disoit un homme qui s’etoit enrichi

Richesses

. J’ay fait plus d’amis depuis hier que je n’en avois fait en toute ma vie  ; comment se pouvoit-il que je fusse aussi meprisé que je l’etois il y à huit jours : il y à apparance que ce n’etoit pas ma faute ; c’etoit celle de ces gens obscurs, sans goust et sans education que je voiois pour lors, mais surement je renonceray a la mauvaise compagnie. Ou bien mais surement je ne les verray plus[1].

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Main principale P

1654

{f.10v} Memoire de Trevoux janvier 1736. art 10.[1] est une inscription trouvée a Malthe par Mr l’abbé Guyot de Marne qui est phoenicienne, et comme on y trouve tous les caracteres de nos chifres arabes. 1-2-3-4-5-6-7-8-9-0- Mr l’abbé Guyot en conclud que selon la maniere des langues orientales on à pris les nombres dans l’alphabet de sorte que 1. dans l’alphabet phenicienne etoit Alep. dans l’alphabet hebreux 2. etoit le Beth. &c. Il pense que les Arabes aiant porté les chifres que nous avons en Espagne les avoient pris des peuples d’Affrique, Pheniciens d’origine qu’ils avoient conquis comme plus comodes que leurs anciens chifres arabes.

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Main principale P

1655

C’etoit pour mon ecrit sur la consideration

Considon

.
Il y a environ 25 ans que je donnay ces reflexions a l’academie de Bordeaux feu madame la marquise de Lambert dont les grandes et rares quallitez ne sortiront jamais de ma memoire fit l’honneur a cet ouvrage de s’en occuper elle y mit un nouvel ordre, et par les nouveaux tours qu’elle donna aux pensées et aux expressions, elle eleva mon esprit jusqu’au sien. La copie de Made de Lambert s’etant trouvée apres sa mort dans ses papiers, les libraires qui n’etoient point instruits l’ont inserée dans ses ouvrages[1], et je suis bien aise qu’ils l’aient fait, afin que si le hazard fait passer l’un et l’autre de ces ecrits à la posterité, ils soient le monument eternel d’une amitié qui me touche bien plus que ne fairoit la gloire.

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Main principale P


1651

n1.

Montesquieu oppose ici l’origine essentiellement foncière de ses propres revenus à d’autres sources plus incertaines, comme les rentes détenues par les créanciers de l’État ou les investissements commerciaux. Lors du règlement de sa propre succession en 1755, le patrimoine de Montesquieu fut évalué à 654 563 livres ; voir François Cadilhon, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Fortune, revenus, dépenses de Montesquieu » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=565].

1653

n1.

L’addition recopiée par le secrétaire correspond probalement à l’éventualité, envisagée par l’auteur, de remplacer « je renonceray a la mauvaise compagnie » par « je ne les verray plus ».

1654

n1.

Mémoires pour l’histoire des sciences et des beaux-arts, Paris, Chaubert, 1736, janvier, art. X, p. 155-162. L’inscription analysée par l’abbé Guyot de La Marne figurait sur le cippe placé à l’époque à l’entrée du jardin des jésuites de Malte et conservé aujourd’hui au Louvre.

1655

n1.

L’opuscule De la considération et de la réputation (OC, t. 8, p. 449-455) fut lu lors de la séance de l’académie de Bordeaux du 25 août 1725. Un compte rendu était paru dans la Bibliothèque française en 1726. Après la mort de Mme de Lambert, en 1733, fut publié sous son nom un Discours sur la différence qu’il y a de la réputation à la considération dans un Recueil de pièces fugitives de différents auteurs sur des sujets intéressants (Rotterdam, F. Bradshaw, 1743) ; Pierre Rétat, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « De la considération et de la réputation » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=153].