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Pensées 1718 à 1722

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1718

L’abbé de Saint-Pierre, dit, il faut choisir d’honestes gens[1], comme on dit, lorsqu’on enrole, il faut prendre un homme de cinq pieds six pouces.

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Main principale P

1719

On trouve par la fonte des medailes que l’afoiblissement des monoyes d’argent commenca à Julien, celui des monoyes de cuivre à Caracalla.
Voiez Savote[1]. Il y a cependant un fragment de Dion dans l’extrait des vertus et des vices {f.45r} liv 77. p 309[2]. qui dit que Caracalla donnoit au lieu d’argent du plomb couvert d’une lame d’argent et au lieu de l’or du cuivre doré. Les medailes qui prouvent que le premier fait est vray prouvent que le second est faux.

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Main principale P

1720

Monarque d’Orient qui veut etre heureux tout seul, qui tout seul veut avoir du pouvoir, mais des plaisirs tout seul, souvent n’a pas de pouvoir et jamais de plaisirs. Les plaisirs d’un moment et les degouts d’un jour malheureux qui passe sa vie avec luy même, parce qu’il veut que tout l’univers passe sa vie avec luy.
Qui vit dans le silence de tout ce qui l’entoure, qui commande et ne peut parler qui cherche une aveugle obeisance, et trouve une affreuse solitude[1].

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Main principale P

1721

{f.45v} Defaite des Huns par Charlemagne en 788. et 789. Destruction des Lombards par Cha[r]lemagne en 777. Il confirma la donation que son pere avoit faite à l’Eglise romaine le royaume des Lombards avoit duré deux cent ans[1].

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Main principale P

1722

A la page 207 mettre la reflexion que dans la basse Alemagne, Boheme … les paisans  sont serfs et ont une langue differente[1].

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Main principale P


1718

n1.

Cf. nº 1876 : Montesquieu y explicite cette critique dans des matériaux rejetés de L’Esprit des lois.

1719

n1.

Louis Savot, Discours sur les médailles antiques, Paris, S. Cramoisy, 1627, 2e partie, chap. 12 (Catalogue, nº 3230) : voir EL, XXII, 13, et note (c) : Derathé, t. II, p. 86, où l’auteur renvoie à « Savotte ».

1719

n2.

Dion Cassius, Fragments, liv. LXXVII, 14 : « Il [l’empereur Antonin Caracalla] ne fournissait aux Romains que de l’or et de l’argent de mauvais aloi. Il avait en effet fabriqué une monnaie de plomb argenté et de cuivre doré » (Polybii, Diodori Siculi, Nicolai Damasceni, Dionysii Halicar., Appiani Alexand. Dionis et Joannis Antiocheni excerpta ex collectaneis Constantini Augusti Porphyrogenetæ, H. de Valois (éd.), Paris, M. Dupuis, 1634, « Ex Dione cocceiano », p. 751 ; sur ce recueil, voir nº 1313, note 1).

1720

n1.

Sur la solitude du despote et le silence qui l’entoure, voir EL, V, 14 : Derathé, t. I, p. 71.

1721

n1.

Ces événements sont racontés dans la Vie de Charlemagne d’Eginhard et dans les différentes annales éditées par André Du Chesne pour ce règne (Historiæ Francorum scriptores coætanei ab ipsius gentis origine ad nostras usque tempora, Paris, S. Cramoisy, 1636, t. II, p. 96, 98, 8, 9, 14, etc. – Catalogue, nº 2932) ; cependant, la présentation des faits et la chronologie correspondent à la synthèse de Mézeray dans son Abrégé chronologique, ou Extrait de l’histoire de France (Amsterdam, A. Wolfgang, 1688, t. I, p. 241 – Catalogue, nº 3010, éd. de Paris, 1668), sauf pour la date de 777, qui pourrait être une erreur de transcription pour 774. Mézeray évoque à la même page (ibid., p. 230) la confirmation de la donation de Quierzy, par Pépin le Bref, qui attribua au pape Étienne II en 754, avec l’exarchat de Ravenne, plusieurs territoires en Italie, et la fin du royaume des Lombards qui avait duré « deux cent six ans ».

1722

n1.

Cf. EL, XV, 10. Cet article est sans doute la transcription tardive d’une note antérieure : en 1745, le secrétaire N a ajouté sur le manuscrit de L’Esprit des lois les exemples de la Bohême et de la Basse-Allemagne dans le chapitre sur les « Diverses espèces d’esclavage », mais sans la remarque sur la langue (De l’esprit des loix (manuscrits), II, OC, t. 4, p. 384-385 [f. 212]). La page 207 du volume III est une page blanche.