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Pensées 1757 à 1761

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1757

Les empereurs de la Chine agb abregent leurs jours. Voiez mon astr * 2 vole Geog. p 174[1].

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Main principale P

1758

Toute assemblée aristocratique se partag partage toujours d’elle même en peuple et en principaux

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1759

{f.66r} Comment la Zelande couvrit la mer de ses vaisseaux, comment la necessité causée par les vexations des Espagnols en Europe oblig[e]a les Holandais d’aller chercher leur subsistance au loin, d’ou il ariva qu’ils detruisirent le commerce des memes Espagnols[1].

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1760

Raisons pourquoy les republiques deviennent plus florissantes que les pays gouvernés par un seul.
1º plus de seurté pour ce qu’on à acquis.
2º plus d’amour pour le bien public et la patrie qui est à nous non à un autre.
3º plus d’egalité dans les conditions {f.66v} et par consequant plus d’egalité dans les fortunes.
4º plus de moyens de parvenir par le merite personel et par consequant moins de parvenir par des basseses. Il faut pour former un etat monarchique, une noblesse riche qui ait de l’authorité et des privileges sur un peuple pauvre. Le luxe, la depense dans la noblesse, la misere dans le peuple. Dans une republique ou les conditions sont egales, chacun partage ou peut partager les richesses communes, chacun aiant une honeste subsistance jouit du fond des biens de la nation, et cherche à le grossir.

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1761

{f.67r} Adultere

L’adultere par les anciennes moeurs des Romains etoit severement puni ex injuriis enim privatorum publica res maxime vexatur per labem alieni thori ita exasperantur annimæ ut civitatem distrahant in seditiones[1], ils croioient donc que la pudicité contribuoit beaucoup a la tranquillité publique. Ils permirent au mary qui trouvoit sa femme en adultere de la tuer comme on voit dans la harangue de Caton à Aulugele liv. Ier chap 28[2]. mais par la loy cornelia de sicariis le mari qui tuoit sa femme etoit puni. Gravina art 86. liv 3. p 46[3].* On etablit la punition contre le mary dans la monarchie ou l’on n’a que faire de veiller a la chasteté des femmes.

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1757

n1.

Montesquieu renvoie à son commentaire d’un passage de la Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise du père Du Halde, signalé par un astérisque (« astr ») : Geographica, p. 205 ; voir aussi p. 190.

1759

n1.

Voir nº 169, 262, 1142.

1761

n1.

« En effet l’État est gravement atteint par les injustices des particuliers ; par la tâche imprimée sur le mariage d’autrui, les esprits s’échauffent jusqu’à déchirer la cité dans des discordes » (nous traduisons)  : Gravina, Origines Juris civilis […], Leipzig, J. F. Gleditsch, 1708, p. 666 ; extrait de cet ouvrage mentionné au nº 1912. Sur Gravina (1664-1718) et Montesquieu, voir Lorenzo Bianchi, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Gravina, Gian Vincenzo » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=346].).

1761

n2.

Ce discours de Caton l’Ancien est cité par Aulu-Gelle (Nuits attiques, X, 23), lui-même cité par Gravina (Origines Juris civilis […], Leipzig, J. F. Gleditsch, 1708, p. 667).

1761

n3.

Cette loi est mentionnée dans ce même passage de l’ouvrage de Gravina (Origines Juris civilis […], Leipzig, J. F. Gleditsch, 1708, p. 666) ; pagination de l’extrait.