M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1817 Propagation de l’especeElien cite une loy des Thebains qua capitis poena sancitur civi infantem exponenti, aut in solitudinem abjicienti[1], et si un homme etoit si pauvre qu’il ne put nourir son enfant, il devoit des qu’il etoit né le porter aux magistrats qui le donnoient a nourir a un homme qui en devenoit le maitre.
* Cette loy à èté etablie en Ecosse.
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Main principale P |
Main principale P |
1819 Leze majesté[1]Juris consulte Paulus[2]. Poena legis corneliæ plectendum esse ait quis quis monetamque effigiem principis impressam haberet, nec adulterina esset accipere detractaret[3]. C’est que comme observe Ammien Marcellin, sitot qu’un prince etoit elu, l’usage etoit de faire battre de la monoye en son nom[4].
* La loy de Constantin qui condamnoit au feu ceux qui refusoient sa monoye, regarda[5] peut etre que ce crime, auroit quelque raport avec celuy de leze majesté[6].
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1820
{f.89r} Voiez la p. 41. verso.
Preface[1]
Dés l’instant que j’eus l’honneur de vous voir pour la premiere fois a la cour de Vienne[2], je sentis cette impression que fait sur les autres un merite rare, et quoyque vous n’eusiés pas les memes raisons mon bonheur fut tel que je vis qu’à mesure que j’avancois vers vous vous vouliés bien vous approcher de moy.
Et telle fut ma scituation que je fus presque obligé par reconnoissance de cherir ce que j’admirois, voila ce qui m’a determiné a vous consacrer ce petit ouvrage[3], car si le hazard le fait passer a la posterité, il sera le monument eternel d’une amitié qui me touche plus que la gloire.
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Main principale P |
1821
{f.89v} * Bonne disposition de l’ordce de 1735. art 76. qui abroge l’usage des clauses derogatoires[1], en effet ces clauses etoint une liberté bien precieuse de pouvoir changer de volonté jusqu’à la mort surtout dans le cas du testament bien different des donnations ou l’on contracte pour ainsi dire avec le donataire.
* Bonne disposition de l’ordce de l’art. 37. de la nouvelle ordce qui abroge l’usage des testaments mutuels[2], autrefois ils subsistoint malgré un second testament lorsque l’un n’avoit pas denoncé à l’autre la revocation ce qui etoit tres juste.
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Main principale P |
1817 |
n1. |
« Il est défendu chez eux sous peine de mort d’exposer les enfants, ou de les abandonner dans un désert » (Élien, Variétés historiques, II, 7). Le texte d’Élien ne mentionne pas la peine de mort. Sur la façon de « régler le nombre de citoyens » chez les Grecs, voir EL, XXIII, 17 ; voir aussi, sur l’exposition des enfants, ibid., XXIII, 22. |
1818 |
n1. |
Cf. Romains, XIV, p. 194, l. 16-18. |
1819 |
n1. |
La question est traitée au livre XII de L’Esprit des lois (7-10). |
1819 |
n2. |
Julius Paulus, jurisconsulte du IIIe siècle, de la génération d’Ulpien, auteur de nombreux traités de droit (86 écrits répartis en 319 livres), souvent cité dans le Digeste. La citation qui suit est extraite des Sentences à son fils. |
1819 |
n3. |
« Sera puni des peines portées par la loi Cornelia […], quiconque […] a refusé de recevoir la monnaie portant l’empreinte des têtes d’empereurs, à moins que ces empreintes ne soient fausses » (Julii Pauli Sententiarum receptarum ad filium, V, 25, § 1, dans Le Trésor de l’ancienne jurisprudence romaine, A.-G. Daubanton (trad.), Metz, C. Lamort, 1811, p. 267-268). |
1819 |
n4. |
Allusion aux menées des agents de Procope l’Usurpateur, empereur en 365-366, qui répandirent des pièces à son effigie (Ammien Marcellin, L’Histoire romaine, XXVI, 7, § 11). |
1819 |
n5. |
Regarder, suivi d’une complétive, au sens de considérer : voir Académie, 1694, art. « Regarder ». |
1819 |
n6. |
Digeste, liv. XLVIII, titre 10, sect. IV, 43. |
1820 |
n1. |
Voir nº 1705, note 2. |
1820 |
n2. |
Les personnages rencontrés à la cour de Vienne sont énumérés dans les Voyages (p. 13-17). |
1820 |
n3. |
Ouvrage non identifié. |
1821 |
n1. |
Les clauses dérogatoires visaient à annuler par avance des dispositions modifiant un premier testament et qui pouvaient avoir été ajoutées contre le gré du testateur. La nouvelle ordonnance du mois d’août 1735, sur les testaments, registrée en Parlement le 3 février 1736, les abrogeait (Claude-Nicolas Lalaure, Recueil d’arrêts du parlement de Paris, Avignon, P.-J. Roberty, 1773, t. I, I, 38, p. 30.). |
1821 |
n2. |
Cet article de l’ordonnance de 1735 stipulait la nullité des testaments ou codicilles par lesquels deux personnes, souvent des conjoints, se faisaient héritiers l’un de l’autre (Claude-Joseph de Ferrière, Dictionnaire de droit et de pratique […], Paris, veuve Brunet, 1769, t. I, art. « Testament mutuel »). |