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Pensées 1827 à 1831

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1827

Les loix peuvent encore avoir une origine de conformité, qu’il faut sçavoir comment peu peut-on appliquer une loy si l’on ne scait scait pas le pays pour lequel elle à èté faite et les circonstances dans lesquelles elle à èté faite la plus part de ceux qui etudient la jurisprudence suivent le cours du Nil, se debordent avec luy, et en ignorent la source

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1828

{f.99r} * On trouve dans le code des Lombards  des loix contre ceux qui portoient des armes enchantées, elles se raportent a peu pres au tems ou l’armure devint plus pesante chez les Francs, il peut y avoir eu des armes de si bonnes trempe qu’elles parurent tirer leur force de quelque enchantement, cela donna l’origine à un nombre infini de romans qui ont èté la matiere de ceux que l’Arioste et les autres ont transmis jusqu’à nous, d’autant plus ridicules aujourd’huy que les armes à feu ont fait disparaitre tous les paladins[1].

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Main principale P

1829

{f.99v} Lorsqu’on pense a ces trois princes, Pepin Charles Martel et Cha[r]lemagne, sous eux la nation toujours victorieuse ne vit plus d’enemis mais apres eux il arriva ce que l’on avoit vu dans l’empire romain lorsqu’apres Marius, Sylla, Pompée Cesar Rome n’eut rien a soumettre, il arriva ce qu’apres Alexandre on avoit vu chez les Grecs les Francs se detruisirent eux mêmes par des guerres civiles[1].

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Main principale P

1830

Agobard dans une lettre a Louis le Debonaire se plaint de ce que les canons des conciles de France faits par de si saints evêsques etoient regardés par beaucoup de gens comme superflus et inutiles parce qu’aiant èté {f.100r} faits sans la participation du pape les les canonistes romains n’en faisoient pas mention[1]
* Mais si le mal étoit deja si grand que dut-cec’ etre dans les siecles qui suivirent.

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1831

J’aurois encore bien des choses à dire mais j’aurois peur que cela ne devint une matiere de pure erudition. Je vouderois[1] parler non pas a la memoire de mes lecteurs mais à leur bon sens, et l’on a plutot fini quand on parle au bon sens qu’à la memoire. J’aimerois mieux enseigner à considerer les loix dans dans leur origine, qu’à faire un livre sur l’origine des loix.

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Main principale P


1828

n1.

Cette réflexion est amplifiée dans L’Esprit des lois (XXVIII, 22) mais sans la conclusion sur les armes à feu ; sur cette disposition du code des Lombards, voir Friedrich Lindenbrog, Codex legum antiquarum, Francfort-sur-le-Main, J. et A. Marnios, 1613, p. 658.

1829

n1.

Sur l’affaiblissement de la monarchie et les troubles intérieurs à partir du règne de Louis le Débonnaire, voir EL, XXXI, 21-23.

1830

n1.

Agobard, évêque de Lyon, utilisa deux fois la même argumentation en faveur des conciles gaulois pour maintenir l’unité de l’Empire : contre la loi de Gondebaud qui ordonnait le combat judiciaire et contre les usurpations des laïques (Sancti Agobardi episcopi Ecclesiæ Lugdunensis Opera, Paris, D. Duvallius, 1605, p. 114 et p. 275 – Catalogue, nº 292). Voir EL, XXVIII, 17, note (e) ; XXVIII, 18 (premières lignes) ; Michel Rubellin, Église et société chrétienne d’Agobard à Valdès, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2003, p. 236-238.

1831

n1.

Lire : voudrais.