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Pensées 1852 à 1856

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1852

{f.107r} Senatus consults.

Le senat etant devenu une cour de judicature, il n’eut gueres d’authorité que pour faire les loix civiles, ainsi le nombre de senatus consulets fut tres grand[1].

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Main principale P

1853

* Le czar a mis la police dans ses etats en faveur du genre humain et non pas de son empire, il seroit impossible que cet empire, s’il etoit policé, habité, cultivé put subsister[1].

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Main principale P

1854

* Dans les monarchies les choses qui sont en commun sont regardées comme les choses d’autruy et dans les republiques elles sont regardées comme les choses de chacun

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Main principale P

1855

{f.107v} Plutarque a remarqué que la philosophie ancienne n’etoit autre choze que la science du gouvernement, les sept sages dit-il si l’on en excepte un seul ne s’attacherent qu’a la politique et a la morale et quoy que les Grecs se soient attachés dans la suite aux sçiences de speculation on voit bien que leur plus haut degré d’estime etoit pour la philosophie active, et leur vray culte pour les gouverneurs des villes, et leurs legislateurs[1].

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Main principale P

1856

{f.108r} Dans les cas meme ou les loix ont de la force, elles en ont toujours moins que l’honneur le devoir est une chose reflechie et froide, mais l’honneur est une passion vive qui s’anime d’elle meme et tient d’ailleurs à toutes les autres. Dites a des sujets qu’ils doivent obeir a leur prince parce que la religion et les loix l’ordonnent, vous trouverez trouverez des gens froids, dites leurs qu’ils doivent luy etre fideles parce qu’ils le luy ont promis et vous les verrez s’animer[1]

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Main principale P


1852

n1.

L’empereur Auguste avait donné au sénat la juridiction criminelle. Montesquieu, dans un passage supprimé de L’Esprit des lois, définit les sénatus-consultes comme des ordonnances du sénat, qui devaient être confirmés par un vote du peuple au bout d’un an (De l’esprit des loix (manuscrits), I, OC, t. 3, p. 268) ; voir Pomponius dans le Digeste, liv. I, titre II, De origine juris, § 9. Ces ordonnances étaient devenues, dès la fin de la république, des sources du droit en matière civile, criminelle et administrative ; voir Charles Daremberg et Edmond Saglio, Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, Paris, Hachette, 1909, t. IV, art « Sénat ».

1853

n1.

Montesquieu souligne ici la fatalité qui pèse sur le grand empire terrestre des Moscovites, voué au despotisme et à ses conséquences, malgré les efforts de Pierre Ier vers la modération et la civilisation (EL, V, 14 : Derathé, t. I, p. 68) ; il se montre cependant plus optimiste quand il évoque les racines européennes du peuple russe, qui favorisent ces changements (ibid., XIX, 14).

1855

n1.

Plutarque, Vie de Solon, III, 6-8 ; Vie de Thémistocle, II, 4 ; cf. nº 1871.

1856

n1.

Sur la force passionnelle de l’honneur, considérée comme supérieure aux lois, voir LP, 87 (89), p. 375, l. 15-19 ; 88 (90), p. 379, l. 24-25 ; EL, III, 7.