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Pensées 1996 à 2000

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1996

Il faut parler de la magnificence des princes ils doivent paroitre avec un certain eclat exterieur, car comme notre devoir est de les respecter ils doivent de leur coté chercher a se rendre respectables, mais il est moins necesaire de les avertir de cela que de la moderation qu’ils doivent avoir. Si
Si je voulois connoitre la puissance d’un prince je n’aurois que faire d’entrer dans son palais de voir la beauté de ses jardins, la richesse de ses equipages, les bassesses de ses courtisans, il n’y a rien de si equivoque, le moindre village {f.294v} m’apprenderoit mieux quelles sont ses veritables forces[1].
Le faste royal est commence par ces deux des citoyens riches et des soldats bien paiés.
L
Le faste royal commence ptoujours par ces deux points, des citoyens riches, et des soldats bien paiés.
Un palais delabré doit moins faire rougir un prince que quatre lieues de pays abandonné et incultes
Un roy superbe d’un peuple pauvre, resemble a un homme habillé de pourpre qui se promeneroit fierement dans les rües avec sa femme et ses enfants couverts de haillons.

Main principale P

1997

{f.295r} Le point fondamental de la bonne administration est facile, il ne consiste qu’a ajuster la depense avec la recepte, si celle ci ne peut augmanter celle la doit descendre. Et jusqu’a ce que cela soit fait aucun projet ne peut etre utile, parce qu’il n’y en à aucun qui ne demande de la depense encor.

Main principale P

1998

Il peut arriver que le bien que l’on fairat enet les respectant les arangemens que l’on prend en respectant [les] loix de l’etat paroisse moins grand considerable et se fasse moins sentir que de certains arangemens qui les choquent sous pretexte de certains besoins de certain ordre d’une certaine regle parce que dans ce 1er cas ce bien n’est gueres different de celuy que font ces roys mêmes qu’il peut arriver que le bien que l’on fait en choquant les loix de l’etat {f.295v} paroisse plus grand que le premïer, mais que l’effet en est comme d’une liqueur donnée à un hidropique qui est sans doute un bien pour le present et un mal incurable pour l’avenir
En un mot le bien fondé sur le renversement des loix de l’etat ne peut etre comparé au mal qui suit de ce renversement même.

Main principale P

1999

Les Les princes qui prodiguent les honneurs ne gagnent rien par la, ils ne font qu’encourager et meme justifier l’importunité plus on recompense de personnes plus d’autres meritent d’etre recompensées, cinq ou six hommes sont digne d’un honneur que vous avez accorde a deux ou trois, cinq ou six cent sont digne d’un honeur que vous avez accordé a cent.

Main principale P

2000

{f.296r} Les liberalités des princes doivent etre faites en grande partie aux gens de guerre qui se louent pour ainsi dire aux autres citoyens, mais je ne conseille pas les liberalités generalles, elles se fairoient bientot exiger par un corps qui sentiroit sa force et demanderoit a mesure de son avarice et de la creinte publique.
De pareilles liberalités chez les Romains ont presque toujours affoibli la dicipline militaire, et renversé la puisance civile.
Lors de la conquette du Mexique a l’egard de la noblesse nous voions

Main principale P


1996

n1.

Cf. Arsace et Isménie [env. 1748-1754], OC, t. 9, p. 358.