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Pensées 2063 à 2067

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

2063

{f.342v} [Passage à la main M] En envoyant mon l’edition de l’Esprit dEscosse[1] a madame Dupré de Saint Maur[2] je lui disois je suis bien aise que vous me lisiés dans une si belle edition je voudrois que quelque fée me donnat un habit avec lequel je pusse vous plaire

- - - - -

Passage de la main V à la main M

2064

Mr Nicole dit tres bien que Dieu a donné l’amour propre a l’home comme il a donné le goût aux mets[1]

- - - - -

Main principale M

2065

Je compare les dames de la reine ou de madame la daufine qui s’habillent deux ou trois fois pour paroitre devant elles, a ces comediens qui jouent le rosle de gardes et qui s’habillent pour s’entendre dire hola gardes allés :

- - - - -

Main principale M

2066

Quand les princes voyagent voila l’intendant qui fait paroitre sur les chemins les habits neuf la joye et tout ce qui peut montrer de l’opulance sur le chemin c’est un pais de cocagne ; a une demie lieüe au large on meurt de faim.

- - - - -

Main principale M

2067

On parloit d’un homme de lettres ; et on disoit qu’il estoit de basse naissance ; je dis j’ay toujours eu mauvaise opinion d’Horace parce qu’il estoit fils d’un affranchi.

- - - - -

Main principale M


2063

n1.

« L’Esprit d’Ecosse » désigne l’édition de L’Esprit des lois publiée à Édimbourg le 21 novembre 1749 (Hamilton et Balfour, 1750), avec des corrections de l’auteur envoyées à David Hume, qui a joué un rôle d’intermédiaire (lettre du 3 septembre 1749, Masson, t. III, p. 1255). Sur cette édition, voir Cecil P. Courtney, « Montesquieu et ses relations anglaises : autour de sa correspondance des années 1749-1750 sur deux éditions britanniques et deux traductions de L’Esprit des lois », CM, nº 9, 2005, Montesquieu, œuvre ouverte ? (1748-1755), p. 149-155 et 160.

2063

n2.

Marie-Marthe Alléon (env. 1717-1788), épouse de Nicolas-François Dupré de Saint-Maur (1695-1774), officier de finance, membre de l’Académie française, était une amie de Montesquieu, présente à sa mort (Shackleton, p. 142 et 305-308).

2064

n1.

« La vanité est un assaisonnement general qui rend agreable la plupart des choses, ausquelles on prend plaisir dans ce monde : Et qui en auroit ôté cette vûe des jugemens des hommes, dont elle nourrit l’amour-propre & l’orgueil des hommes, on trouveroit qu’elles seroient sans goût & sans plaisir […] » (Pierre Nicole, Essais de morale, Paris, G. Desprez et J. Desessartz, 1714, t. VI, Pensées sur divers sujets de morale, XXX, « Vanité, assaisonnement de la plupart des choses », p. 216).