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Pensées 2083 à 2087

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

2083

{f.344v} Mr de Voltaire a comencé son poëme de deux manieres, l’une :

Je chante ce grand roi vaillant et genereux

Qui forca les Francois à devenir heureux[1]

Et comme ce dernier vers est recherché, qu’il a de la pretention, qu’il est en quelque façon sententieux, il a corrigé dans une 2de edition et a mis.

Je chante ce grand roi qui gouverna la France

Et par droit de conquête et par droit de naissance[2]

Cela ne vaut rien non plus, il semble que c’est un nottaire qui parle
Voici comment je mettrois ces deux vers.

{f.345r} Je chante ce grand roi prudent et genereux

Qui conquit son royaume et le rendit heureux

- - - - -

Main principale Q

2084

{f.345v} [Passage à la main M] Les richesses sont un tort que l’on a a reparer et l’on pourroit dire excusés moy si je suis si riche.

- - - - -

Passage de la main Q à la main M

2085

Quelqu’un me reprochoit d’avoir changé a son egard je lui dis si c’est un changement pour vous c’est une revolution pour moy :

Main principale M

2086

J’aime a lire un livre nouveau apres le jujement du public c’est a dire que j’aime mieux jujer en moy meme le public que le livre

- - - - -

Main principale M

2087

Les princesses parlent beaucoup parce qu’on les y a acoutumées des leur enfance :

- - - - -

Main principale M


2083

n1.

Les deux premiers vers de la première édition, parue sous le titre La Ligue, ou Henri le Grand : poème épique (Genève [Rouen], J. Mokpap [A. Viret], 1723), étaient les suivants : « Je chante les combats, & ce roi genéreux / Qui força les François à devenir heureux ». Dans l’édition de 1741, parue sous le titre La Henriade de M. de Voltaire (Londres [Paris, Gandouin], 1741), l’abbé Lenglet Du Fresnoy avait donné les principales variantes des précédentes éditions, avec un commentaire littéraire. Il considérait la version initiale des premiers vers comme meilleure que la suivante. Voltaire lui répondit dans son édition de 1746 (s. l. [Paris, Prault]) ; voir Voltaire, La Henriade, O. R. Taylor (éd.), Genève, Institut et Musée Voltaire, 1970, p. 385-386.

2083

n2.

Les deux premiers vers de la deuxième édition, parue sous le titre La Henriade ([Londres], 1728), sont : « Je chante ce Héros, qui régna dans la France, / Et par droit de conquête, & par droit de naissance ». Le deuxième vers est emprunté au poème de l’abbé Jacques Cassagnes, Henri le Grand au Roi. Poème (Paris, A. Vitré, 1661, p. 3, v. 6).