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Pensées 442 à 446

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

442

Il n’y a point de profession que la coutume ne puisse mettre en credit et excitter une infinité de gens

J’ay mis cela :

a l’embrasser, temoin celle des gladiateurs qui descendirent dans l’arene par

Profession

miliers meme les senateurs meme les empereurs ; temoin Comode qui se qualifioit disoit dans une [mot biffé non déchiffré] inscription prince souverein des gladiateurs et qui de sa seule main gauche en avoit, disent les autheurs tué dix mille de sa main gauche[1]. Profession infame et destinée d’abort aux criminels ou des esclaves ensuitte des gens acables de dettes ensuitte des senateurs citoyens ensuitte des senateurs des empereurs

- - - - -

Main principale M

443

{p.349} Constantin parla au concile de Nicée pour la divinité de J. C. ilCet empereur estoit come les juif qui vouloint avoir un roy come les nations ; lui il vouloit avoir un dieu, come les nations[1]. Lors que l’on’il fut question de declarer si la vierge estoit mere de Dieu le peuple d’Ephese s’empressa en faveur de cette elevdéclaration[2] cela lui faisoit plus de plaisir les verites divines ont toujours trouvé dans les esprits come des semences qui portoint a les faisoint germer et portoint a les croire.

384

- - - - -

Main principale M

444

J’ecrivois a un jeune home vous entrés dans le monde et j’en viens sors ; tout vous done des esperances et a moy des regrets :

- - - - -

Main principale M

445

Pourquoy

J’ay mis cela dans le Journal[1]

est ce que la plus part des rois sont devots c’est ordinairement par un mal entendu

Rois devots

 ; la devotion leur permet la politique, et la politique touts les vices. L’avarice l’orgueil la soif du bien d’autruy l’embition la vengeance que leur en coute t’il d’estre {p.390} devots ils seroint bien fous de se brouiller avec le Ciel pour rien ; de renoncer veinement au plaisir d’esperer. De plus ils sont graves dans la plupart de leurs actions ; or se tenir dans une eglise avec gravité c’est estre devot : faire un traité des vices des princes

- - - - -

Main principale M

446

Une

Faire une histoire civile de France

histoire civile du royaume de France come Gui[a]noni a fait l’histoire civile du royaume de Naples[1].

Main principale M


442

n1.

Dion Cassius, Histoire romaine, LXXII, 22. Cf. nº 566.

443

n1.

I Samuel, VIII, 20.

443

n2.

Cf. nº 431.

445

n1.

Voir nº 140.

446

n1.

Dell’Istoria civile del Regno di Napoli (Naples, N. Naso, 1723) de Pietro Giannone (voir Voyages, p. 314), qui obligea son auteur à l’exil. Montesquieu avait envisagé d’acquérir le livre en Italie (Spicilège, nº 660). Sa rareté au XVIIIe siècle (l’ouvrage est mis à l’Index) peut expliquer son absence de la bibliothèque de La Brède et de l’inventaire parisien. L’abbé Conti, fréquenté à Venise, a soutenu sa publication. Ce modèle historiographique conciliait l’histoire du droit et des institutions avec l’histoire politique des dynasties. Cf. Pensées, nº 1690.