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Pensées 494 à 498

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

494

Her L 1

Les roix de Lidie jusques a Giges estoint grecs de la race des Heraclides[1]

Main principale M

495

Les colonies greques se sommirent a Croesus et elles ne disputerent la liberté que lors que les Perses peuple barbare voulurent devenir les maitres.

Lydiens
Grecs

Il n’y avoit de difference dit l’histoire entre les coutumes lydienes et les greques si ce n’est que toutes les filles lydienes se prostituoint chose que les filles greques ne faisoint pas. Il y avoit en Lydie un ouvrage immense presque tout fait de la main et de l’argent de ces filles[1]

Main principale M

496

Les peuples de l’Affrique voisins de l’Egipte avoint les memes coutumes que les Egiptiens[1] voy Herod. L 4.
Les Grecs batirent Cyrene  Cyrene en Libie[2].

Main principale M

497

{p.409} Didon abordée en Chipre le grand pretre de l’isle se joignit a elle a condition qu’il gauroit la meme dignité[1] et come ils manquoint de femmes ils filles d prirent de ces filles qui se prostituoint sur le rivage en l’honeur de Venus et qui ne devoint point les choquer puis qu’ils que les femmes de leur pais se prostituoint en l’honeur de la deesse syriene[2] : * Cela prouve bien que la verole estoit inconnüe.

Main principale M

498

Quand aux autres peuples de la cote les autheurs ont parlé des N’azamones ches lesquels le mari emportoit chez lui le jour de ses noces touts les présens que sa femme avoit recu de ses amans des Gyndames dont les femmes portoint des franges autour d’elles ou elles faisoint des neuds pour marquer leurs amours celles qui estoint le plus chargées de ces neuds se ventoint d’avoir eu plus de part a l’estime publique

Courtisanes

Pour les peuples de l’interieur ils estoint si barbares qu’ils n’avoint point de loix ; homes et non pas cytoyens ils respiroint l’air et ne vivoint pas. La plus part ne {p.410} conoissoint point le mariage ; et ne trouvoint les enfans qu’a la ressemblance[1].

Main principale M


494

n1.

Hérodote, I, 7.

495

n1.

Montesquieu suit Hérodote (I, 93).

496

n1.

Remarque empruntée à Hérodote (IV, 168).

496

n2.

Sur la fondation de Cyrène par Battos et ses compagnons, venus de Théra (Santorin), voir Hérodote (IV, 155-158).

497

n1.

L’expression semble traduire la formule de Justin, « perpetuum honorem sacerdotii » (« l’honneur du sacerdoce lui [étant] réservé pour toujours » ; Abrégé des histoires philippiques […], E. Chambry et L. Thély-Chambry (trad.), Paris, Garnier, 1936, XVIII, 5, p. 359), dans cet épisode de la fuite d’Élissa (Didon), de Tyr vers l’Afrique. Voir Le Temple de Gnide, OC, t. 8, p. 402, l. 21-25.

497

n2.

Le temple de Hiérapolis a inspiré à Lucien l’opuscule Sur la déesse syrienne, qui parle du culte de prostitution rendu en Phénicie, patrie de Didon, à la Vénus de Byblos (Œuvres, LXXII, 6).

498

n1.

Pour l’ensemble du fragment, Montesquieu suit Hérodote dans sa description de la Lybie (IV, 172 ; 176). Les « peuples de l’intérieur » sont les Machlyes et les Auséens, installés au bord du lac Tritonis (ibid., IV, 180).