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Pensées 569 à 573

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

569

Princes

Presque touts les princes traitent les affaires come Calligula traitait les siennes lors de l’embassade de Filon qui fut admis a son audiance l’empereur passant dans une galerie avec ses jeunes fouls avec lui, dit a Philon est il vray que vous ne mangés pas de cochon ah ah ah dit l’empereur en passant et les gens de sa cour de meme[1]

Main principale M

570

{f.441r}

Missionnaires

On dit que quelques missionaires pour les r faire battre[1] les sauvages, leur disoint que J. C. estoit françois ; que les Anglois l’avoint crucifié :

Main principale M

571

L’Europe fait le comerce des trois autres parties du monde et en est le tyran la France l’Angleterre et la Holande font tout le comerce de l’Europe et en sont les trois tirans : c’est ce qui fait que ce triumvirat de pais[trois mots biffés non déchiffrés] et a montré tant de puissance

Main principale M

572

{f.441v} Morceaux inutilles de l’ouvrage sur les Romains :

De quelque facon qu’il ait plu aux Romains de nous raconter leur guerre avec les Gaulois ils n’en firent pas moins ce traité honteux par lequel ils s’engag[e]oint de ne se servir desormais de fer que pour le labourage et Brennus malgré la deffaite dont ils parlent tant n’en poursuivit pas moins sa route et ses brigandages[1]

Main principale M

573

Philipe et Persée furent plutost effrayes que veincus les roix d’Egipte ne parurent que supplians touts les autres roix courberent la teste ceux de Pergame et de Bithinie se venterent de leur servitude[1].

- - - - -

Main principale M


569

n1.

Philon, Légation à Caïus ou des vertus, § 361.

570

n1.

Comprendre : combattre.

572

n1.

Cf. nº 567. Le chef Brennus aurait imposé à Rome assiégée un important tribut dont Camille et son armée empêcheront le versement avant de mettre les Gaulois en déroute (Tite-Live, V, 49, 1-3 ; Plutarque, Vie de Camille, XXVIII-XXIX) : épisode peu glorieux de l’histoire romaine qui n’est pas repris par Polybe, ce qui nourrit le reproche de partialité et de crédulité à l’égard de Tite-Live et de Plutarque : voir la justification d’André Dacier dans sa préface aux Vies des hommes illustres de Plutarque […] (Amsterdam, Chatelain, 1735 [1721], t. I, p. LXXIV-LXXV) et les notes de Folard à la traduction de l’Histoire de Polybe par Dom Thuillier (Paris, P. Gandoin, 1727, t. I, p. 7-8, note (a)).

573

n1.

Dans le chapitre V des Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, portant sur la façon dont Rome soumit progressivement les seules puissances capables de lui résister, Montesquieu évoque Philippe « consterné » par sa défaite face aux Romains, tandis que l’expression « plus effrayé que vaincu » s’applique à Antiochus de Syrie (Romains, V, p. 124, l. 93 ; p. 127, l. 157-158).