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Pensées 59 à 63

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

59

{p.62} Il n’y a pas 200 ans que les fames francoises s’aviserent de prendre des calcons elles se deffirent bientost de cet obstacle[1]

- - - - -

Main principale M

60

[Passage à la main D] Dés

Mis dans les loix.

que la pluralité des femmes est deffenduë, que le divorce avec une seule est aussi deffendu parmi les chretiens, la religion a du deffendre le il faut necessairement deffendre le concubinage, car quel chretien qui auroit voulu se marier si le concubinage eût eté permis[1]

- - - - -

Passage de la main M à la main D

61

Nous ne faisons jamais de retours desagreables sur nous mêmes que la vanité ne fasse aussi tôt diversion, nous nous regardons d’abort par un autre côté et nous cherchons a nous dedommager par quelque endroit.

- - - - -

Main principale D

62

{p.63} L’envie est ordinairement plus sensible a la gloire qu’a la honte, dans c’est que dans l’une la vanité grossit les objets et qu’elle les diminuë dans l’autre

- - - - -

Main principale D

63

La pudeur sied bien a tout le monde mais il faut sçavoir la vaincre et jamais la perdre. Tout home doit estre poli mais aussi il doit estre libre.

- - - - -

Main principale D


59

n1.

La mode des caleçons en France remonte à 1577 environ selon le témoignage d’Henri Estienne (Deux dialogues du nouveau langage français italianisé, s. l. n. d. [Genève, 1578], p. 159). Brantôme mentionne leur usage par Catherine de Médicis (Recueil des dames, É. Vaucheret (éd.), Paris, Gallimard, 1991, I, p. 35 et note 4 ; II, p. 439 et note 2).

60

n1.

Sur le rapport entre monogamie et interdiction du concubinage, voir EL, XXIII, 6. Dans L’Esprit des lois, Montesquieu considérera le divorce comme « conforme à la nature », mais « lorsque les deux parties, ou au moins une d’elles, y consentent » ; sinon, « c’est un monstre que le divorce » (XXVI, 3). Pour autant, il affirme la nécessité d’une cohérence des lois religieuses et des lois civiles en matière de mariage (ibid., XXVI, 13).