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Pensées 680 à 684

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

680

Mithridate

Le seul Mitridate avec un grand genie et une ame plus grande encore suspendit la fortune des Romains il vieillit dans sa heine dans la soif de se venger et dans l’ardeur de veincre, il s’indignoit des coups qu’il recevoit tel qu’un lion qui regarde {p.470} ses blessures[1] toujours present ou pret a reparoitre jamais veincu que sur le point de veincre construisant sans cesse une nouvelle puissance il alloit chercher des nations pour les mener combattre encore il les faisoit sortir de leurs deserts et leur montroit les Romains il mourut en roy trahi par une armée effraiée de la grandeur de ses desseins et des perils qu’il avoit concus[2]

Mis a peu pres dans les Romains

- - - - -

Main principale M

681

Charles 1
Jacques 2

Si Charles 1er si Jacques 2 avoint vécu dans une relligion qui leur eut permis de se tüer auroint ils reçu tant d’outrages de la fortune ? Quelle mort que celle de l’un, et quelle vie que celle de l’autre[1] :

Mis dans l’ouvrage sur les Romains

Main principale M

682

Les

Repas

anciens Romains faisoint cinq repas le qua cinquiesme s’appeloit comessatio se faisoit pendant la nuit[1] tout le monde ne le faisoit

J’ay pris ce fait des Ouvrages des savans 1688. 1689 art 12

pas [lettre biffée non déchiffrée] aujourd’hui a Rome une dignité qui ne s’obtient que dans la vieillesse, inspire aux principaux et par consequant a touts une sobrieté generale. Voy 3 feuillets plus haut

- - - - -

L [lettres biffées non déchiffrées] de

Main principale M

683

Les anciens medecins leur de disoint que les malades ne se revoltoint jamais tant que quand ils leur deffendoint le bain : Artemidorus ait balneum nihil aliud suo ævo fuisse quam transitum ad coenam : Lipsius[1]

Main principale M

684

{p.471} Souvent un goût particulier est une preuve d’un gout general ; les muses sont seurs se touchent l’une et l’autre et vivent en compagnie
- - - - -

Main principale M


680

n1.

Comparaison reprise dans les Romains (VII, p. 143, l. 28).

680

n2.

Cf. Romains, VII, p. 144, l. 50-51.

681

n1.

Romains, XII, note (i), p. 181. Cette note d’auteur, présente dans l’édition originale des Romains (1734), disparaît de celle de 1748.

682

n1.

Basnage de Beauval, Histoire des ouvrages des savants (octobre 1688, art. XII, p. 223) : compte rendu de l’ouvrage du père Pierre-Joseph Cantel, De romana republica […], s. l., F. Halma, 1688. Le fait est repris dans les Réflexions sur les habitants de Rome (OC, t. 9, p. 77). Sur la comessatio ou comissatio, voir ibid., note 2 ; Charles Daremberg et Edmond Saglio, Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, Paris, Hachette, 1877, t. I, 2e partie, art. « Comissatio ».

683

n1.

« Artémidore dit qu’à son époque le bain n’était rien d’autre qu’un passage vers le repas » (nous traduisons). Montesquieu cite Artémidore (I, 64) dans une traduction latine et d’après Juste Lipse (Réflexions sur les habitants de Rome, OC, t. 9, p. 78). Cf. nº 665.