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Pensées 745 à 749

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

745

{p.493}

Dunqerque

Louis 14 acheta Dunquerque quatre milions il n’a guere assiegé de places qu’il ait eues a si bon meilleur marché[1] :

- - - - -

Main principale M

746

Voir la proportion de ce que la France auroit de troupes sur celle des revenus la comparant avec le pied de troupes et les revenus du roy de Prusse[1] :

- - - - -

Main principale M

747

Les grandes conquetes, toutes rapides, sont plutost l’ouvrage de la temerité que de la prudence, et plutot moins destinées aux monarques des grands estats, qu’aux avanturiers[1]

Main principale M

748

Romains

Ce qui rendoit inalterable la fortune des Romains c’est que surs de leur superiorite dans l’art militaire ils faisoint les guerres offensives avec peu de troupes, et employoint des forces prodigieuses dans les deffensives[1]

Main principale M

749

Conquêtes

Nous ne somes point dans ces climats chauts où les homes et les animaux, presque sans besoins, traversent des pais infinis et laissent une monarchie pour en aller attaquer une autre nos conquetes sont longues et avant qu’elles ne soyent achevées il y a toujours une certeine reaction qui remet le conquerant dans l’etat d’ou il estoit sorti[1]

Main principale M


745

n1.

La ville, cédée à Cromwell en 1655 pour prix de l’alliance anglaise, revint à la France par le traité du 27 octobre 1662 pour la somme de 4,5 millions de livres tournois (Louis Lemaire, Histoire de Dunkerque : des origines à 1900, Dunkerque, Imprimerie du Nord maritime, 1927, p. 192-195.)

746

n1.

Sur l’évaluation des troupes prussiennes, voir Voyages, hors-texte, p. [446].

747

n1.

La séquence nº 734-747, évoquant Charles XII et Richelieu, prolonge une réflexion entamée avec l’opuscule De la politique [1725] : voir nº 7.

748

n1.

Cf. Romains, IV, p. 113, l. 78-81.

749

n1.

Cf. Réflexions sur la monarchie universelle en Europe (OC, t. 2, XIV, p. 353), où Montesquieu remarque que, dans le Nord, les chevaux des conquérants ne résistent pas et les hommes, « accablés de misères, ne peuvent plus songer à des entreprises glorieuses ». Il comparera le bilan de la guerre du Nord et des conquêtes de Charles XII avec celui d’Alexandre dans L’Esprit des lois (X, 13).