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Pensées 902 à 906

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

902

Les moines

Moines

 : genus hominum quod damnabitur semper et semper retinebitur[1] :

- - - - -

Main principale M

903

Ce ne sont pas les philosophes qui troublent les estats mais ceux qui ne le sont pas asses pour conoitre leur bonheur et pour en jouir[1]

- - - - -

Main principale M

904

Il semble que la timidité

Timidité

est jointe a l’avarice ; ainsi les vieillards les eunuques les femmes tout cela vient de faiblesse d’ame :

- - - - -

Main principale M

905

Il est singulier que dans les climats du Nord midy de l’Europe, ou le celibat

Celibat

est le plus difficile, il ait esté retenu ; et que dans ceux du Nord ou les passions sont moins vives il ait esté rejetté :

Main principale M

906

{f.12r} Je métrois bien en question si les homes ont gagné a la coutume de manger de la chair des animaux

Nourriture des hommes

au lieu de se nourrir de leur lait et des fruits de la terre : je suis persuadé que la sante des homes en a diminué la viande a eu besoin d’éstre aprestée ; il a fallu augmenter la salure et les ragouts ; d’ailleurs il faut que les pâturages s’employent a nourrir des animaux qui doivent ensuite nourrir l’home ; or si l’home se nourrissait du fruit de la terre de la premiere main, lae mesme terre pais nourriroit beaucoup plus d’homes[1]. On expérimente en Angleterre que la multiplication des paturages diminüe le nombre des homes, en diminuant le nombre de ceux qui cultivent la terre : et je suis persuadé que ce grand nombre de gens qu’il y a à la Chine

Mis dans Mis la fin dans mes Loix

ne vient que de ce que la plus part du peuple y vit de ris ce qui fait qu’un champ peut nourrir un tres grand nombre d’homes[2] :
Voyes le vol Mitologica et antiquitates p 111[3]

- - - - -

Main principale M


902

n1.

« Genre d’homme qu’on condamne toujours et que toujours on conserve » (nous traduisons).

903

n1.

Cf. nº 945.

906

n1.

Cf. EL, XXIV, 24.

906

n2.

Cf. EL, XXIII, 14 ; sur le rôle du riz en Chine, voir nº 234 et De l’esprit des loix (manuscrits), I, OC, t. 3, p. 176-177.

906

n3.

Seul témoignage de ce qui est peut-être un recueil d’extraits perdu : voir Louis Desgraves, « Les extraits de lecture de Montesquieu », Dix-huitième siècle, nº 25, 1993, p. 483-484.