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Pensées 925 à 929

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

925

Si le sistheme de l’abé Dubos

Abbé Dubos

est vray quelle seroit l’origine des servitudes en France[1]

- - - - -

Main principale M

926

[Passage à la main E] Il n’est pas probable que Mævius

Maevius

n’ait pas ecrit contre Virgile et contre Horace ; sans cela ces deux grands hommes n’auroient pas ecrit contre luy ; mais le tems n’a pas fait passer a la posterité les ecrits injurieux de ce mechant poete[1]

- - - - -

Passage de la main M à la main E

927

{f.16r} Sur les historiens de France ut sicut prima ætas vidit quid ultimum in libertate esset, ita nos quod in servitute[1].

- - - - -

Main principale E

928

L’odDans l’ode[.] Donec gratus eram tibi[1], qui a êté tant loüé Horace est maladroit dans le dialogue. Horace dit qu’il mourroit pour Cloé[2] : Cloé repond qu’elle consentiroit de mourir deux fois[3] cela n’est pas heureusement dit.

- - - - -

Main principale E

929

Jure perhorrui
Laté conspicuum tollere verticem[1]
- - - - -

Main principale E


925

n1.

En niant la conquête franque (voir nº 100, 795), l’abbé Dubos niait aussi, contre Boulainvilliers, que les Francs eussent réduit les Gaulois « à une condition approchante de la servitude » (Histoire critique de l’établissement de la monarchie française dans les Gaules, Paris, Osmont, Hourdel, Huart l’Aîné, David le Jeune, Clousier, Chaubert et Gissey, 1734, t. I, « Discours préliminaire », p. 2 ; t. III, liv. VI, chap. 10, p. 413 – Catalogue, nº 2930). Dans L’Esprit des lois, Montesquieu adopte une position médiane : s’il réfute Boulainvilliers en affirmant que la conquête des Francs n’a pas établi la servitude de la glèbe (XXX, 5 et 10), il explique l’origine des servitudes chez les Francs par le « droit des gens » qui s’est appliqué dans les guerres que se livrèrent les nations conquérantes et les prétendants à la couronne franque (EL, XXX, 11). Sur la critique du « système » de l’abbé Dubos, voir ibid., XXX, 25.

926

n1.

Virgile et Horace se rattachaient à la tradition catullienne des poètes nouveaux et raillaient les poètes contemporains qui suivaient les vieux auteurs, tel probablement Mævius (Bucoliques, III, 90 ; Épodes, X, 2).

927

n1.

« De même que le premier âge a vu ce qu’était le comble de la liberté, de même nous avons vu le comble de la servitude » (Tacite, Agricola, II, 3 ; nous traduisons). Voir Spicilège, nº 233.

928

n1.

« Tant que je t’ai plu » (Horace, Odes, III, 9, 1, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911).

928

n2.

Horace, Odes, III, 9, 11.

928

n3.

Horace, Odes, III, 15 ; c’est en réalité Lydia, et non sa rivale Chloé, qui parle dans le dialogue avec Horace.

929

n1.

« J’ai toujours craint de lever la tête et d’être vu de loin » (Horace, Odes, III, 16, 18-19, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911).