Remerciements

La fouille programmée qui s’est déroulée autour de l’église de Rigny de 1986 à 1999, à raison de quatre à six semaines par an, a été commencée avec un très petit groupe de bénévoles et l’aide du CNRS et du ministère de la Culture. Elle s’est développée à partir de la création d’un nouvel enseignement de l’archéologie à l’université de Tours en 1989 (maîtrise de sciences et techniques de l’archéologie préventive). En devenant chantier-école pour les étudiants de la formation d’archéologie, la fouille de Rigny a accueilli des effectifs de fouilleurs plus importants, et elle a bénéficié, à partir de 1990, du programme ARCHEA, financé par le Conseil régional du Centre. Enfin la création, en 1992, d’une unité propre du CNRS transformée en unité mixte avec l’Université de Tours en 1994, le laboratoire Archéologie et territoires, et les recrutements qui l’ont accompagnée, ont renforcé le potentiel de recherche et les capacités d’accueil et d’encadrement des étudiants.

Nos remerciements s’adressent aux organismes qui ont soutenu le programme de recherche : le CNRS, l’université de Tours, le ministère de la Culture, le Conseil régional du Centre via l’association ARCHEA dont le concours a été décisif, ainsi que l’Association du parc forestier de Teillay (devenue aujourd’hui l’Association Notre-Dame de Rigny), propriétaire du site, pour son accueil et son aide logistique. Ils vont aussi à tous ceux qui ont contribué aux recherches, en premier lieu aux étudiants de l’université de Tours et d’ailleurs (près de 500 au total) qui ont participé à la fouille, et tout particulièrement à ceux — une quinzaine — qui y ont consacré un mémoire universitaire. La conduite du chantier et l’encadrement des fouilleurs sur le terrain ont été assurés, toutes années confondues, avec le concours de Marie-Claude Baron, Philippe Husi, Marie-Christèle Martineau, Jean-Marcel Mascla, Agata Poirot, Xavier Rodier et Christian Theureau. L’étude des sépultures (pratiques funéraires, analyse spatiale) a bénéficié des travaux de Magali Béguin, Mélanie Fondrillon, Marie-Christèle Martineau, Silvia Nieto, Xavier Rodier, Marie-Laure Sénégas et Pascale Souvant. La préparation des ossements humains et l’étude anthropologique ont été faites par Christian Theureau. L’étude de la céramique a été réalisée par Philippe Husi et Lise Bellanger, avec la contribution d’Alain Ferdière pour la céramique antique et d’Anne Moreau dans le cadre d’un mémoire de maîtrise. L’étude du verre est due à James Motteau qui a également apporté une contribution importante à l’étude du petit mobilier. Celle-ci a aussi bénéficié du travail d’Agata Poirot et Marie-Christèle Martineau pour le mobilier funéraire, de Jean-Paul Guillaumet pour le mobilier métallique, de Christian Theureau et Philippe Schiesser pour les monnaies, de Gérard Coulon et Nathalie Gaillard pour les boutons, enfin du mémoire de master de Sabrina Marchand (2003) sur l’ensemble du petit mobilier, et des contributions ponctuelles de Danièle Alexandre-Bidon, Gérard Cordier, Michel Pastoureau, François Poplin et Pierre-Jean Trombetta. L’étude architecturale de l’église a fait l’objet de la maîtrise de Sébastien Joubert (1996) et des travaux d’Alain Fonquernie et Christian Theureau. L’étude des registres paroissiaux et d’état-civil a été effectuée par Frédéric Thomas (1988) et celle des sources notariales par Céline Joulin (1990) dans le cadre de mémoires de maîtrise réalisés sous la direction de Brigitte Maillard à l’université de Tours. L’étude carpologique du comblement des latrines du presbytère a été faite par Marie-Pierre Ruas, et l’étude paléoparasitologique par Françoise Bouchet avec la collaboration de J.C. Paicheler et S.Bentrad. L’analyse des ossements animaux du presbytère a été effectuée dans le cadre du mémoire de Céline Legoff (2001) sous la direction de Marie-Christine Marinval (Université de Paris I). L’étude du paléoenvironnement, engagée avec Dominique Boutin et le concours du Programme Loire animé par Joelle Burnouf, s’est inscrite dans le cadre du Programme Collectif de Recherche du Ministère de la culture « Géoarchéologie de la Loire moyenne et de ses marges », coordonné par Nathalie Carcaud. C’est au sein de ce PCR qu’ont été conduites les études géomorphologiques et sédimentologiques réalisées par Morgane Liard, d’abord pour sa maîtrise à l’université d’Angers (1997) sous la direction de Nathalie Carcaud, puis pour son DEA de l’INA Paris-Grignon dans le cadre de la formation doctorale « Archéologie et Environnement », MAE, Nanterre (1998), et c’est également dans ce cadre que se sont inscrites les analyses palynologiques effectuées par Dominique Vivent. Nous remercions, enfin, Phil Clogg (Université de Durham) et Chris Loveluck (Université de Nottingham) pour la prospection géochimique qu’ils ont réalisée autour de la zone de fouille.

Le projet d’édition numérique, fondé sur le programme logiciste élaboré par Jean-Claude Gardin, a été préparé initialement avec la collaboration de Marie-Laure Sénégas et Corinne Scheid, puis avec celle d’Olivier Marlet. Conçu d’abord dans la perspective d’une publication hybride (CD-Rom encarté dans un court volume sur papier) sur le modèle des premiers volumes de la collection Référentiels, coéditée par les Éditions de la maison des Sciences de l’homme-Paris et Épistèmes, il a été arrêté lorsque les Éditions Épistèmes ont fermé et que la collection a été interrompue. La publication a ensuite été reprise dans la perspective d’une édition intégralement numérique, et elle a été entièrement reprogrammée en XML-TEI par le Pôle « Document numérique » de la MRSH à l’université de Caen, qui a conservé les principes essentiels de la version initiale tout en améliorant sensiblement l’ergonomie de la consultation. Nous remercions Valentine Roux, directrice de la collection « Référentiels », pour l’accueil chaleureux qu’elle a réservé au projet dès l’origine et l’appui persévérant qu’elle lui a apporté. Nos remerciements vont également à Dominique Roux, responsable éditorial des Presses universitaires de Caen, pour son soutien actif, et nous exprimons une gratitude toute particulière à Pierre-Yves Buard, Anne Goloubkoff, Guillaume Quéruel et Julia Roger (Pôle « Document numérique » de la MRSH, Université de Caen Normandie) ainsi qu’à Jérôme Chauveau (CERTIC, Université de Caen Normandie) qui ont transformé le format initial et rendu possible cette publication.

Elisabeth Zadora-Rio et Henri Galinié