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[1193-1201, 16 août]

G[arin], évêque d’Évreux, confirme que Simon de Ferrières[-Haut-Clocher], chevalier, a renoncé, en sa présence et à perpétuité, en faveur de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux, à tous les droits qu’il disait avoir sur le patronage et les dîmes de l’église de Ferrières, à propos desquels un conflit s’était élevé entre eux. Pour une bonne paix, l’abbesse et les moniales ont donné à Simon dix livres, monnaie d’Angers, pris sur les biens de l’abbaye.

Tableau de la tradition

Original

  • A. Original perdu.

Édition(s)

Dissertation critique

Les dates sont celles de l’épiscopat de Garin.
Seule est conservée une édition ancienne de ce texte, qui est donc l’unique témoin utile.

AdresseUniversis sancte matris Ecclesie filiis ad quos presens scriptum pervenerit,
IntitulationG. divina miseratione Ebroicensis ecclesie minister humilis,
Salutsalutem in Domino.
NotificationAd omnium volumus noticiam pervenire
ExposéSymonem de Ferrariis militem quietasse, in presentia nostra, et in perpetuum abjurasse ecclesie Sancti Salvatoris Ebroicensis et ejusdem loci abbatisse et conventui quicquid juris se dicebat habere in patronatu et decimis ecclesie de Ferrariis, de quibus inter eos contentio vertebaburaSic a, comprendre vertebatur, comprendre vertebatur. Abbatissa vero et conventus dederunt ei, pro bono pacis, de bonis ecclesie sue X libras andegavensium.
DispositifEt ut hoc ratum maneat, presenti scripto et sigillo nostro confirmavimus.
(a) Sic a, comprendre vertebatur.