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Pensées 1146 à 1150

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1146

{f.79v} J’ay lu dans les relations que lors que quelques sauvages de l’Amerique voyent que leurs chasses ne vont pas bien ils se serrent le ventre et se mettent par la en estat de suporter long temps la fain

Suporter la faim
Se serrer le ventre

. Vous verrés dans Aulugele l 16 chap 3 que les Scytes pour suporter la fain se serrent le ventre avec des bandeletes come le dit Erasistrate medecin qui ce[1] sert de ce fait pour prouver que esuritionem faciunt inanes patentesque intestinorum fibræ quas ubi cibo complentur aut inanitate diutina contrahuntur voluntas capiendi restinguitur[2] la fain est d’abort plus puissante et diminüe ensuite :

- - - - -

Main principale M

1147

Au livre 14 ch. 1 d’Aulugêles

Aulu-Gelle Phavorinus

Phavorinus declamant contre l’astronomie dit qu’il s’estonoit que les planetes ne fussent qu’au nombre de sept, posse enim fieri existimabat ut alii planetæ pari potestate essent sine quibus perfecta observatio perfici nequiret[1] il avoit deviné les satellites de Jupiter et de Saturne[2] :

- - - - -

Main principale M

1148

J’ay cru devoir prevenir une foule de dissertations qui vont ariver, affin qu’on ne nous accuse pas d’estre come ces gens qui habitent pres de la mer qui ne subsistent que par le pillage qu’ils f[1]

Main principale M

1149

Examiner bien le vis comica

Vis comica

dans l’action et l’examiner dans le discours

Main principale M

1150

{f.80r} Ego odi homines ignavâ opera et philosophica sententiâ[1]

Ignavâ opera & philosophicâ sententiâ

Vers [Espace blanc] cite par Aulugele
Il me semble que ce sont lesnos moines

- - - - -

Main principale M


1146

n1.

Lire : se.

1146

n2.

« La faim est occasionnée par le vide […] des entrailles ; lorsqu’on les remplit de nourriture ou qu’on les resserre par une longue inanition, […] on perd le désir de manger » (Aulu-Gelle, Nuits attiques, XVI, 3 ; nous traduisons). Aulu-Gelle rapporte les paroles de Favorinus (voir nº 1147, note 1), citant le médecin Erasistrate.

1147

n1.

« Or, il pourrait se faire qu’il y eut d’autres planètes d’une égale puissance et que si on ne tient pas compte de leur influence, aucune observation ne fut parfaite » (Aulu-Gelle, Nuits attiques, XIV, 1 ; nous traduisons). Montesquieu écrit perfecta (« parfaite ») à la place de recta atque perpetua (« exacte et d’application constante »). Aulu-Gelle rapporte le discours de Favorinus (ou Phavorinus) d’Arles, philosophe et orateur, contemporain de l’empereur Hadrien.

1147

n2.

Les satellites de Jupiter sont découverts par Galilée (1610) et ceux de Saturne par Cassini (entre 1671 et 1684).

1148

n1.

Cf. nº 856.

1150

n1.

« Je hais les hommes paresseux dans leurs actes et philosophes dans leurs maximes » (Aulu-Gelle, Nuits attiques, XIII, 8, dans Œuvres complètes d’Aulu-Gelle, M. Charpentier et M. Blanchet (éd. et trad.), Paris, Garnier, 1920, t. II). Aulu-Gelle cite un vers du poète Pacuvius.