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Pensées 1296 à 1300

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1296

{f.137r} [Passage à la main E] Cet esprit belliqueux que le climat donnoit autrefois au peuple de Rome est pourar les causes morales borné au gout qu’il a aujourd’huy pour les combats qu’il voit sur les theatres et ce climat qui rendoit autrefois le peuple d’Athenes si turbulent ne sert plus qu’a nous montrer des esclaves peut être un peu moins stupides ; la nature agit toujours, mais elle est accablée par les mœurs.

Passage de la main M à la main E

1297

Du reste

Nation

dans tout ceci je n’ay pretendu loüer ni blamer nôtre nation quand j’agis je suis citoyen, mais lorsque j’ecris je suis homme et je regarde tous les peuples de l’Europe avec la même impartialité que les differens peuples de l’isle de Madagascar.

Main principale E

1298

[Passage à la main M] Un honette homme (MrRolin)

Rollin

a par ses ouvrages d’histoire [1] enchanté le public c’est que le coeur y parle au coeur c’est c’est l’ami des hommes qui qui parle aux hommes {f.137v} on sent une secrete satisfaction d’entendre parler la vertu il y auroit plaisir d’estre repris par un homme qui cherche que touts les hommes soyent meilleurs c’est l’abeille de la France...

Passage de la main E à la main M

1299

Le Cid

Cid

la belle critique de l’academie francoise[1] qui a donne le plus beau modelle que nous ayons en ce genre, critique severe mais charmante c’est dans le cas ou la morale exigeoit qu’avant de penser a ce qu’elle devoit au public elle pensat a ce qu’elle devoit a Corneille et peut estre a ce qu’elle devoit au grand Corneille : c’est la que l’on voit la louange des beautes si pres de dela critique des deffauts une si grande naiveté dans les deux rosles &c

Main principale M

1300

Je disois a mad du Chatelet[1]

Mad du Chatelet

vous vous empeches de dormir pour aprendre la philosophie ; il faudroit au contraire étudier la philosophie, pour aprendre a dormir :

Main principale M


1298

n1.

Charles Rollin (1661-1741), l’auteur du Traité des études [1726], fit paraître une Histoire ancienne en treize volumes de 1730 à 1738 (Paris, veuve Étienne) et les sept premiers volumes d’une Histoire romaine poursuivie par Jean-Baptiste-Louis Crevier (Paris, veuve Étienne, 1738-1748, en seize volumes), qui connurent de nombreuses éditions au XVIIIe siècle.

1299

n1.

Les Sentiments de l’Académie française sur la tragi-comédie du Cid (BNF, ms f. fr. 15045, Anc. Suppl., fr. 5541 ; 1re éd. Paris, J. Camusat, 1638) furent rédigés par Jean Chapelain et ses confrères de l’Académie à la demande de Richelieu dans le contexte de la querelle déclenchée par la pièce de Corneille représentée pour la première fois le 5 janvier 1737.

1300

n1.

Émilie du Châtelet (1706-1749), célèbre compagne de Voltaire, auteur des Institutions de physique (Paris, Prault fils, 1740) et traductrice de Newton (Principes mathématiques de la philosophie naturelle par M. Newton […], Paris, Desaint et Saillant – Lambert, 1759), s’était consacrée à des travaux d’exégèse biblique, de métaphysique et de physique ; sur la lutte de Mme du Châtelet contre le sommeil, voir René Vaillot, Avec Mme du Châtelet (1734-1749), Oxford, Voltaire Foundation, 1988, p. 82.