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Pensées 1291 à 1295

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1291

{f.136v} Je ne conseillerois pas de se donner entierement a la critique

Critique

Cæsar en avoit fait trois livres contre Caton[1] ; ils se sont perdus et n’ont pu estre arraches au mepris que la posterite attache toujours a ces sortes d’ouvrages ny par le grand nom de Cæsar ny par le nom de Caton :
Hoc miseræ plebi stabat commune sepulchrum[2]

Main principale M

1292

La prosperité des lettres

Lettres

les fait tomber il en est comme de la prosperite des empires c’est que les extremes et les exces ne sont pas faits pour estre le cours ordinaire des choses voy p 135 v : et p 37 v. voy : p 32 :

Main principale M

1293

Nous avons vu des gens de lettre s’attaquer par des libelles si atroces horribles qu’il n’y a pas dans la nature de si grands talents qui puissent sauver un homme de l’humiliation de les avoir faits

Main principale M

1294

Mr de Fontenelle

Fontenelle

autant au dessus des autres hommes par son coeur, qu’il est au dessus des hommes de lettres par son esprit
Comperit invidiam supremo fine domari[1] :

Main principale M

1295

L’illustre abé de Saint Pierre

St Pierre

a proposé divers projets touts pour conduire au bien il est surprenant qu’il n’ait pas pensé a une societe de journalistes et donné des regles pour cela[1] :

Main principale M


1291

n1.

Les traces de cet ouvrage se trouvent dans Suétone, Quintilien, Juvénal, Plutarque et Servius, selon l’article « Anti-Caton » du traité d’Adrien Baillet, Des satires personnelles. Traité historique et critique de celles qui portent le titre d’« Anti » [1689], publié dans ses Jugements des savants sur les principaux ouvrages des auteurs (Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1725, t. VI, 2e partie, p. 6 et suiv.) ; voir aussi Cicéron, Lettres à Atticus, XII, 41, 44, 45.

1291

n2.

« C’était la sépulture commune de la malheureuse plèbe » (Horace, Satires, I, 8, v. 10, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911).

1294

n1.

« Il apprit que l’envie n’est domptée que par la fin suprême » (Horace, Épîtres, II, 1, v. 10, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911).

1295

n1.

Les Ouvrages de morale et de politique en seize tomes de l’abbé Castel de Saint-Pierre (1658-1743), publiés de 1729 à 1741 (Paris – Rotterdam, Briasson – J. D. Beman), réunissaient des projets de réformes politiques touchant des domaines très variés, qui avaient alimenté les travaux du club de l’Entresol ; l’auteur ne s’était pas désintéressé du journalisme, envisagé dans le cadre des activités académiques : voir Jean-Pierre Vittu, « “L’Académie du Journal”, un projet ignoré de l’abbé de Saint-Pierre », dans Les Projets de Castel de Saint-Pierre (1658-1743). Pour le plus grand bonheur du plus grand nombre, C. Dornier et C. Poulouin (dir.), Caen, Presses universitaires de Caen, 2011, p. 117-124 ; sur son rôle à l’Entresol, voir Nick Childs, A Political Academy in Paris, 1724-1731. The Entresol and its Members, Oxford, Voltaire Foundation, 2000 ; cf. nº 1718, 1940.