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Pensées 1486 à 1490

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1486

{f.221v} [Passage à la main K] Mr de Reaumur  croit que quoiqu’on voit des coquiles dont on ne connoit plus l’animal, l’espece n’en est pas pour cela perdüe mais l’animal vivant au fond de la mer on ne peut trouver cette espece que dans les catastrophes[1]

Passage de la main F à la main K

1487

C’est qui fait que les gens les plus sensés sont [mot biffé non déchiffré] touchés uniquement des [honneurs]

Hoñeurs

que l’on rend uniquement á leurs dignités, c’est qu’ils sentent que leurs dignites exigent les honneurs ; et qu’ils s’imaginent aisément que lorsqu’on ne les rend pas c’est le defaut de la personne ; ce qui les

Honneurs
Dignités

humilie beaucoup

Main principale K

1488

{f.222r} [Passage à la main F]

Historiens

Il me semble qu’il manque toujours quelque chose aux histoires ouvrages qu’on nous a donnés sur l’histoire de France peut être peut on dire sur de la plûpart des auteurs qui en ont écrit, que les uns avoient trop d’erudition pour avoir assez de genie, et que les autres avoient trop de genie pour avoir assez d’érudition

- - - - -

Passage de la main K à la main F

1489

Il falloit qu’il y eût en Italie trés peu d’or

Or

autrefois, puisque les Romains qui avoient ravagé et pillé tant de villes voisines, en avoient si peu. Pline liv. 33 art. 5. remarque qu’à la prise de leur ville par les Gaulois ils ne purent faire que mille livres d’or[1], ce qui n’est rien en comparaison des sommes immenses qui leur vinrent dans les triomphes, surtout les triomphes de l’Asie, voyez Pline, ibid[2].

Main principale F

1490

{f.222v}

La Corse

Qui l’eût dit que les maximes les plus cruelles du despotisme ce seroit un peuple qui se vante d’être libre, qui les auroient établies contre de malheureux sujets.
Les Corses dans leurs traités ont été obligés de stipuler le droit naturel, et la republique de Gesne a signé le traité qui la couvre à jamais de confusion par lequel elle s’engage de ne plus faire mourir les Corses sans procès, ni sur la consience informêe du gouverneur[1].
Cette republique dans l’impuissance de reduire des peuples maltraités, envoit de cour en cour importuner tous les rois et acheter d’eux la vie de ces peuples, après l’avoir tant de fois vendüe.

- - - - -

Main principale F


1486

n1.

Voir nº 1481. Sur la question de l’extinction des espèces, liée aux débats sur la nature des fossiles, voir Denis de Casabianca, Montesquieu. De l’étude des sciences à l’esprit des lois, Paris, H. Champion, 2008, p. 402-413.

1489

n1.

Pline, Histoire naturelle, XXXIII, 5.

1489

n2.

Pline, Histoire naturelle, XXXIII, 53.

1490

n1.

Le Commissaire général de l’île de Corse, qui dépendait de la république de Gênes, pouvait prononcer des sentences et envoyer aux galères ex informata conscientia (« sur sa conscience informée ») en l’absence de preuves de culpabilité. Cette disposition juridique, caractéristique du droit génois (Michel Guyot de Merville, Voyage historique d’Italie, La Haye, chez l’auteur, 1729, lettre VII, p. 48), fut abolie par un décret publié en 1738 accompagnant une série de mesures visant à mettre fin à la révolte des Mécontents de Corse contre l’oppression génoise, avec la médiation de la France et de l’Autriche (Gazette d’Amsterdam du 23 décembre 1738). Cf. EL, X, 8 et note (a) : Derathé, t. I, p. 156.