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Pensées 1551 à 1555

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1551

{f.248r}

Rome devenue democratie

Mais enfin cette democratie (Rome) se corrompit et suivit pour sa perte le meme chemin que prennent presque toutes les democraties ; le peuple qui deja avoit toute la legislation voulut avoir toute l’execution et ota la force à toutes les magistratures, eluda toutes les loix et pour oter les mœurs enerva la censure même, toutes les affaires furent portées devant le peuple debatües devant lui, rien devant le senat, et les tirannies de la liberté devinrent si insuportables que les principaux la defendirent sans courage et que le peuple la perdit sans regret[1]

Main principale L

1552

{f.248v} Il y a des exemples etonnant de la vanité romaine

Vanité de Rom.

. Il n’y a rien de si ridicule que Trebonius qui ecrit a Ciceron que s’il decrit quelque chose du meurtre de Cæsar, il espere qu’il n’y aura la moindre place, il n’y a rien de si ridicule que Ciceron lui meme, qui prie qu’on le mette dans l’histoire romaine et qu’on mente meme pour lui[1].
Cette vanité etoit enti[e]rement diferente de la vanité que quelque peuples ont aujourd’hui, celle ci ne se porte que sur le moment present l’autre etoit toujours jointe a l’idée de la posterité ; un habit de bon gout pour un certain jour suffit pour l’une. Il falloit un nom gravé sur une pierre pour flater l’autre, ces choses sont l’effect de l’éducation de ce siècle-là et du nôtre et se raportent aux institutions des deux peuples

- - - - -

Main principale L

1553

{f.249r} J’entreray volontiers dans les idées de celui qui a fait la fable des abeilles

Fable des abeilles

et je demandray qu’on me montre dese graves citoyens dans aucun païs qui y fassent autant de bien qu’en font a de certaines nations commerçantes comercentes leurs petits maitres[1].

- - - - -

Main principale L

1554

Prevention des peres. Ce n’est pas la prevention de l’homme c’est celle de la nature.

- - - - -

Main principale L

1555

Sauvages

Sauvages

… hommes et non pas citoyens, ils respiroient l’air et ne vivoient pas. Tiré de mon Hist. de la jalousie[1].

- - - - -

Main principale L


1551

n1.

Cf. EL, VIII, 2 : Derathé, t. I, p. 122.

1552

n1.

Cf. nº 962.

1553

n1.

Cf. nº 1439. Le petit-maître incarne ici le luxe et ses avantages pour le commerce et la prospérité ; sur le rapport de Montesquieu à Mandeville, l’auteur de la Fable des abeilles, voir Céline Spector, « “Vices privés, vertus publiques” : de la Fable des abeilles à L’Esprit des lois », dans Montesquieu and the Spirit of Modernity, D. Carrithers (éd.), Oxford, Voltaire Foundation, 2002, p. 127-157.

1555

n1.

Sur ce projet, voir nº 483.