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Pensées 1780 à 1784

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1780

Quand on ote quelque liberté naturelle, il faut que l’avantage visible que l’on en retire console de la perte de cette faculté.
Quand une chose bonne à un inconvenient il est ordinairement plus prudent d’ôter l’inconvenient que la chose.

- - - - -

Main principale P

1781

* La magie aiant èté decreditée elle est degeneree degenerée en sorcelerie qui est parmi nous le merveilleux du peuple, c’est l’accusation qui fait le crime et tous les autres de cette espece les peuples ne les doivent qu’a la conduite de {f.72r} leurs magistratures. Il faut bien disent-ils que la magie existe puisque le legislateur dans la sagesse duquel je me confie à fait une loy pour la punir. Il faut bien que cet acte de magie ait èté fait, puisque les juges qui apportent dans leurs jugemens la plus grande attention dont la nature humaine soit capable l’ont decidé ainsi[1].

- - - - -

Main principale P

1782

* Esclaves affranchis, multitude de nouveaux pauvres qui ne l’etoient pas auparavant, ce fut une revolution que fit le christianisme[1]

- - - - -

Main principale P

1783

* Schisme des Grecs. Les papes s’etoient deja jettés du parti des princes d’Occident, et par la les uns et les autres avoint fait leurs affaires. Cela fit que les Grecs firent chisme, et regarderent{f.72v}  et regarderent la puisance des papes comme dangereuse en ce qu’elle etoit etrangere, cela mit une grande haine entre les nations des deux rites[1].
Charlemagne avoit mis le pape comme une barriere contre les Grecs[2].

- - - - -

Main principale P

1784

Voiez l’histoire bisantine[1]
*  Phrocas qui se vit mal avec son clergé etablit la primauté du pape[2].
Ce fut un soulagement que l’authorité du pape contre la tiranie des patriarches, il y avoit sans cesse des schismes sur les intrusions pretendues ou vrayes.

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Main principale P


1781

n1.

Montesquieu insiste, dans L’Esprit des lois, sur la prudence nécessaire dans la poursuite des délits relatifs à la magie (XII, 5).

1782

n1.

Cf. EL, XV, 7 (in fine).

1783

n1.

Cf. Romains, XXII, p. 269-270 ; p. 281, l. 61-62.

1783

n2.

Cf. nº 20, 197 ; Réflexions sur la monarchie universelle en Europe, OC, t. 2, p. 351, l. 194-196.

1784

n1.

Sur cette expression, voir nº 598, note 1, note suivante et CM, nº 7, 2001, L’Atelier de Montesquieu. Manuscrits inédits de La Brède, C. Volpilhac-Auger (éd.), p. 178.

1784

n2.

En 606, d’après Anastase le bibliothécaire et Paul Diacre, Phocas, empereur d’Orient, en conflit avec Cyriaque, patriarche de Constantinople, ordonna par un édit que le nom d’Universel appartiendrait exclusivement à l’Église romaine et à son pontife, et non à l’Église de Constantinople. Cet épisode concernant la primauté de l’Église romaine était objet de controverse entre catholiques et protestants. Montesquieu possédait l’édition abrégée des Annales ecclesiastici de Cæsare Baronio, par Henri de Sponde, qui résume l’épisode (Paris, D. de La Noue, 1622 – Catalogue, nº 167 ; trad. fr. Pierre Coppin, Paris, J. d’Allin, 1655, t. III et IV, p. 146-147), et l’ouvrage du pasteur David Blondel (De la primauté en l’Église, Genève, J. Chouët, 1641, p. 1004, 1071 et suiv. – Catalogue, nº 516), réfutation de la Réplique à la réponse du roi d’Angleterre du cardinal Du Perron (Paris, 1620 – Catalogue, nº 488).