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Pensées 197 à 201

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

197

{p.194} [Passage à la main M] [1]

Charlesmagne

Charles magne son injustice en depouillant les Lombars et favorisant l’usurpation des papes les papes favorisent la maison carlïene dans son usurpation et les Carliens favorisent les papes dans la leur
Les Merovingiens furent exclus sans cause
J’ay oui faire cette refflection que Charles magne releva la puissance des papes parce que son authorité estoit fondée sur cette puissance j’ay oui faire cette refflection que la raison pour laquelle il donna des terres au st Siege estoit qu’elles etoient frontieres des deux empires et servoint de barriere entre l’empire d’Occident et d’Orient or il ne creignoit pas que l’empereur d’Orient et le pape, lesquels se portoient une guerre heine mortelle, s’acomodassent jamais[2]

- - - - -

Passage de la main D à la main M

198

Dans mon extrait des ouvrages des scavans  {p.195} nov. 1690 p. 114 vous verres les horribles persecutions en Suede et decouvrires le génie de ces temps la et du regne de Charles magne[1]

- - - - -

Main principale M

199

Voicy

1.ere race étoit héréditaire

lma raison pour prouver que la 1ere race estoit hereditaire c’est cette longue suitte de rois touts sans puissance et sans authorité. Il falloit donc que les Francois eussent pour la famille de Merovée un respect a peu pres pareil a celui que les Turcs ont pour celui le sang d’Othoman ce qui presupose une courone hereditaire et non elective et si elle avoit esté elective coment auroit on elu touts ces insensés[1]

- - - - -

Main principale M

200

[Passage à la main D] Les marques d’indifference ne m’ont nous jamais touché doivent point toucher mais bien celles de mepris

- - - - -

Passage de la main M à la main D

201

Les

Mépriser
Admirer

 {p.196} hommes ne paroissent jamais plus outrés que lorsqu’ils meprisent ou lors qu’ils admirent, il semble qu’il n’y ait point de milieu entre l’excellent et le detestable

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Main principale D


197

n1.

En haut de page, écrit au crayon : « Cecy peut avoir quelque raport avec la politique du 1. consul, que de vils adulateurs ont comparé a Charlemagne » (annotation d’un lecteur du manuscrit dans la période 1799-1804).

197

n2.

Charlemagne se proclama roi des Lombards, à la place de Didier, vaincu à Pavie en 774. Le pape Léon III le couronna empereur d’Occident le 25 décembre 800, en lui transférant les titres et les privilèges de l’empereur de Byzance. Sur l’usurpation de la « maison carlienne », voir nº 189. Montesquieu évoque ici une source orale (« j’ay oui… ») pour l’explication du don de terres des Réflexions sur la monarchie universelle en Europe (OC, t. 2, p. 351, l. 194-196).

198

n1.

Extrait perdu. Le compte rendu de l’Historia Suecorum Gothorumque Ecclesiastica […] de Claude Ornhialms (Stockholm, N. Wankisswi, 1689), dans l’Histoire des ouvrages des savants (novembre 1690, art. XIX, p. 109-117 – Catalogue, nº 2588), évoque l’« horrible boucherie » de Charlemagne pour convertir les Saxons au christianisme (ibid., p. 111-116).

199

n1.

Cette question, qui oppose les partisans du pouvoir nobiliaire à ceux de l’absolutisme royal, est discutée, avant la période de transcription de cet article, par Vertot (« Dissertation dans laquelle on examine si le Royaume de France, depuis l’establissement de la Monarchie, a esté un Estat héréditaire, ou un Estat électif » [27 juillet 1717], dans Mémoires de littérature tirés des registres de l’Académie royale des Inscriptions et Belles Lettres, depuis l’année M.DCCXI. jusques et compris l’année M.DCC.XVII., Paris, Imprimerie royale, 1723, t. IV, p. 672-704), Foncemagne (« Mémoire pour établir que le Royaume de France a été successif-héréditaire dans la première Race » [7 décembre 1724], dans ibid., t. VI, p. 680-727 ; « Second Mémoire pour establir que le Royaume de France a esté successif-héréditaire dans la Premiére Race » [25 janvier 1726], dans ibid., t. VIII, p. 464-475) et Boulainvilliers, qui soutient l’élection (Histoire de l’ancien gouvernement de la France, La Haye et Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1727, t. I, p. 27 – Catalogue, nº 2912). Montesquieu répétera dans L’Esprit des lois que sous la « première race » (dynastie des Mérovingiens), les rois étaient héréditaires et les maires du palais électifs (EL, XXXI, 4).