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Pensées 1782 à 1786

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1782

* Esclaves affranchis, multitude de nouveaux pauvres qui ne l’etoient pas auparavant, ce fut une revolution que fit le christianisme[1]

- - - - -

Main principale P

1783

* Schisme des Grecs. Les papes s’etoient deja jettés du parti des princes d’Occident, et par la les uns et les autres avoint fait leurs affaires. Cela fit que les Grecs firent chisme, et regarderent{f.72v}  et regarderent la puisance des papes comme dangereuse en ce qu’elle etoit etrangere, cela mit une grande haine entre les nations des deux rites[1].
Charlemagne avoit mis le pape comme une barriere contre les Grecs[2].

- - - - -

Main principale P

1784

Voiez l’histoire bisantine[1]
*  Phrocas qui se vit mal avec son clergé etablit la primauté du pape[2].
Ce fut un soulagement que l’authorité du pape contre la tiranie des patriarches, il y avoit sans cesse des schismes sur les intrusions pretendues ou vrayes.

- - - - -

Main principale P

1785

Les Tartares sans rien changer a la forme de l’ancien gouvernement des Chinois les ont obligés de se conformer a celle de leurs vetemens Du Halde tome 2 p 89[1] : * C’est pour qu’on ne sentit pas la difference du nombre

Main principale P

1786

{f.73r} Voiez la page 11 v la page 11 verso sur le livre sur la religion [1]
Regum tremendorum in proprios greges
Reges in ipsos imperium est Jovis[2].

- - - - -

Sur le livre des moyens de conserver la liberté[3]
Quasi aliena libertas sua servitus esset[4].

- - - - -

Sur le livre sur la [lettre biffée non déchiffrée] liberté politique [5]
Res aut dissociabiles principatus et libertas[6].

- - - - -

Sur le livre des loix du climat, sur la servitude civile[7].
Non in avem Progné vertatur Cadmus in anguem[8].

- - - - -

Sur la servitude domestique [9]
Fiet aper, ignis[10]… hanc tu compesce catenis[11].

- - - - -

Main principale P


1782

n1.

Cf. EL, XV, 7 (in fine).

1783

n1.

Cf. Romains, XXII, p. 269-270 ; p. 281, l. 61-62.

1783

n2.

Cf. nº 20, 197 ; Réflexions sur la monarchie universelle en Europe, OC, t. 2, p. 351, l. 194-196.

1784

n1.

Sur cette expression, voir nº 598, note 1, note suivante et CM, nº 7, 2001, L’Atelier de Montesquieu. Manuscrits inédits de La Brède, C. Volpilhac-Auger (éd.), p. 178.

1784

n2.

En 606, d’après Anastase le bibliothécaire et Paul Diacre, Phocas, empereur d’Orient, en conflit avec Cyriaque, patriarche de Constantinople, ordonna par un édit que le nom d’Universel appartiendrait exclusivement à l’Église romaine et à son pontife, et non à l’Église de Constantinople. Cet épisode concernant la primauté de l’Église romaine était objet de controverse entre catholiques et protestants. Montesquieu possédait l’édition abrégée des Annales ecclesiastici de Cæsare Baronio, par Henri de Sponde, qui résume l’épisode (Paris, D. de La Noue, 1622 – Catalogue, nº 167 ; trad. fr. Pierre Coppin, Paris, J. d’Allin, 1655, t. III et IV, p. 146-147), et l’ouvrage du pasteur David Blondel (De la primauté en l’Église, Genève, J. Chouët, 1641, p. 1004, 1071 et suiv. – Catalogue, nº 516), réfutation de la Réplique à la réponse du roi d’Angleterre du cardinal Du Perron (Paris, 1620 – Catalogue, nº 488).

1785

n1.

Cf. Geographica, p. 222, l. 434-435.

1786

n1.

Il s’agit d’une partie de l’article nº 1656. Les citations semblent destinées à servir d’épigraphe à certains livres de L’Esprit des lois, ici le livre XXIV.

1786

n2.

« Les Rois redoutés de leurs troupeaux d’hommes, les Rois eux-mêmes sont soumis à Jupiter » (Horace, Odes, III, 1, dans Horace. Traduction nouvelle, Leconte de Lisle (trad.), Paris, A. Lemerre, 1911) ; cf. EL, XXIV, 2.

1786

n3.

Sans doute le livre XII de L’Esprit des lois : « Des lois qui forment la liberté politique dans son rapport avec le citoyen ».

1786

n4.

« Comme si la liberté d’autrui était leur servitude » (nous traduisons). La citation exacte de Justin est : « Quasi vero aliorum libertas […] » (Histoire universelle, V, 10) ; l’épigraphe s’applique aux Toscans dans le Catalogue (p. 380 [P. 534]).

1786

n5.

Le livre XI de L’Esprit des lois : « Des lois qui forment la liberté politique dans son rapport avec la Constitution ».

1786

n6.

« Deux choses incompatibles, le principat et la liberté » (nous traduisons). Citation d’après Tacite, Agricola, III.

1786

n7.

Le livre XV de L’Esprit des lois : « Comment les lois de l’esclavage civil ont du rapport avec la nature du climat ».

1786

n8.

« Procné [ne doit pas] se changer en oiseau, ni Cadmus en serpent » (Horace, Art poétique, 187, dans Œuvres complètes d’Horace, J.-N.-M. de Guerle (trad.), Paris, C. L. Panckoucke, 1832).

1786

n9.

Le livre XVI de L’Esprit des lois : « Comment les lois de l’esclavage domestique ont du rapport avec la nature du climat ».

1786

n10.

« Elle se fera sanglier, feu » (nous traduisons) ; le texte original ne donne pas ignis, « feu », mais avis, « oiseau » (Horace, Satires, II, 3, 73).

1786

n11.

« Toi, retiens-la dans des chaînes » (nous traduisons ; d’après Horace, Épîtres, I, 2, 63).